La salle de classe de la 4c ne ressemble pas à celle d’une école à problèmes : des globes faits à la main sont suspendus au plafond, une affiche est collée au mur : « Starke Kinder ABC » – « A comme achtsam, C comme Cool, L comme lustig ».
Les enfants se creusent la tête sur les exercices de calcul, 10 h 35, troisième heure, cours de mathématiques. Les groupes doivent présenter leurs résultats dans un instant. De nombreux élèves n’ont pas encore beaucoup progressé.
Car la classe 4c de l’école primaire Jens-Nydahl à Kreuzberg est composée ainsi : 20 enfants, six fois plus de troubles de l’apprentissage, 19 élèves dont l’allemand est la langue secondaire. Seule Sabrina (nom modifié), une fille réservée, a des parents germanophones. Le seul enfant de toute l’école.
L’école primaire de Jens-Nydahl est l’une des 278 écoles de Berlin qui, selon le Département de l’éducation, de la jeunesse et de la famille du Sénat, bénéficie de fonds spéciaux.
Ainsi, les enfants grandissent avec des parents qui ne vont pas travailler le matin, parlent peu ou pas l’allemand et négligent souvent les enfants, écrit le site d’information « Welt.de » qui fait référence à une institutrice déclarant que les enseignants doivent souvent donner à l’école ce que les enfants manquent à la maison […]
Un autre problème semble être que la plupart des parents ne travaillent pas et que la plupart des familles à la maison ne parlent que le turc.
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