Dans son troisième livre d’entretiens, le cardinal guinéen Robert Sarah évoque sans fard « l’effondrement de l’Occident », la « crise culturelle et identitaire » qu’il traverse, et les « processus migratoires ». Une vision qui tranche avec celle du pape François.
« Il faut tout faire pour que les hommes puissent rester dans les pays qui les ont vus naître. » @Le_Figaro pic.twitter.com/Ym1x4igW5R
— Cardinal R. Sarah (@Card_R_Sarah) 1 avril 2019
« L’Europe semble programmée pour s’autodétruire. » C’est un tableau alarmiste que dresse le cardinal guinéen Robert Sarah, dans Le soir approche et déjà le jour baisse, son troisième livre d’entretiens avec l’essayiste Nicolas Diat, publié tout récemment. Il y évoque sans fard « l’effondrement de l’Occident », la « crise culturelle et identitaire » qu’il traverse, et les « processus migratoires ». « L’Europe veut s’ouvrir à toutes les cultures – ce qui peut être source de richesse – et à toutes les religions du monde, mais elle ne s’aime plus », dénonce-t-il.
Du pacte de Marrakech, qui « nous promet des migrations sûres, ordonnées et régulières », le préfet de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements « craint qu’il produise exactement l’inverse ». Une vision qui tranche avec celle du pape François.
« Sous peu, nous savons qu’il y aura en Europe un déséquilibre d’une rare dangerosité sur les plans démographique, culturel et religieux, énumère-t-il.