Dans son journal de 13h00 du mardi 23 avril, la chaîne France 2 a présenté un reportage sur la profanation du cimetière de Saint-Julien-de-Cassagnas, un village dans le Gard, dans la nuit de dimanche à lundi.
Le média a tourné des séquences montrant une soixantaine de croix retournées ou brisées et a recueilli les témoignages des familles de défunts inhumés dans le cimetière pour qui cet acte est «un gros choc».
Mais lors des séquences, la voix-off présente ces profanations comme une «mauvaise blague» qui «dure depuis déjà un an».
#France2 parle "une mauvaise blague" quand "des croix sont retournées, brisées dans un cimetière"
— BleuBlancRouge4369 (@BBR4369) 24 avril 2019
Pourquoi toujours des accidents quand il s'agit de Christianophobie ?
La #France ne protège plus la Majorité !pic.twitter.com/cblWFx1Ykl
En réalité, par le passé, des actes de vandalisme avaient déjà été signalés dans ce cimetière. Mais selon France 2, il n'y a jamais eu de dégradations de cette ampleur.
«Soixante croix d'un coup, c'est une triste première», conclut la journaliste.
Suite à cette profanation, une enquête a été ouverte et confiée à la gendarmerie. Mercredi, deux mineurs, un garçon et une fille, âgés de 16 et 17 ans, soupçonnés d'en être responsables ont été déférés au parquet des mineurs à Nîmes. Selon Éric Maurel, le procureur de Nîmes, cité par Midi Libre, derrière cette profanation, il n'y avait «aucune revendication politique ou religieuse».