Le chef de l’État multiplie les gestes en direction des retraités, ceux qu’il a le plus malmenés depuis le début du quinquennat.
Et si ceux qu’il a le plus malmenés tenaient entre leurs mains le salut (électoral) d’Emmanuel Macron ? Ce serait cocasse. On veut parler ici des retraités. Car, à un mois et demi des élections européennes si décisives pour le chef de l’État, l’état des lieux est des plus simples.
Tout d’abord, les retraités sont les plus civiques des citoyens, ceux dont le taux de participation aux élections, même européennes, est le plus fort.
Ensuite, les retraités se sont révélés les plus macronistes des électeurs lors de la présidentielle, tout à la fois rebutés par les déboires de François Fillon.