Sur un an, le coût moyen des contrats complémentaire santé a augmenté de +2,1 % entre 2018 et 2019 selon le comparateur indépendant de l’UFC Que Choisir, soit davantage que les 1,8 % de l’inflation selon l’Insee sur la même période. « Une tendance qui ne devrait, hélas, pas s’inverser cette année », selon l’association de consommateurs.
D’une part, parce que les Français, d’année en année, ont un recours accru aux soins de manière « préventive ou curative ». D’autre part, la réforme du « 100 % santé » qui vise à ne laisser aucun reste à charge sur certains équipements coûteux va entrer en vigueur au début de l’année prochaine, devrait en toute logique « peser davantage tant sur les comptes de la Sécurité sociale que sur ceux des assureurs ».
Une hausse qui pas égale d’un acteur à l’autre. Sur les 400 contrats référencés, ce sont ceux vendus par les courtiers en assurance (April, Gras Savoye, Mercer, etc.) qui affichent les plus fortes augmentations, de 4 % en moyenne.
À l’inverse, les institutions de prévoyance, les assureurs et bancassureurs (LCL, Caisse d’épargne, GAN, Swiss Life…) n’affichent que des progressions +1,3 % et +1,6 %.
Cela étant, « ces évolutions de cotisations sont constatées à âge inchangé. L’inflation réelle est donc encore plus substantielle car les assurés ont vieilli d’un an entre 2018 et 2019 et les tarifs des mutuelles ont augmenté en conséquence », souligne l’UFC Que Choisir.
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