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1 juin 2019 18:43

A peine élu eurodéputé de La République en marche, Gilles Boyer se fait déjà remarquer. Pour lui, la vie politique semble binaire : soit vous êtes soutenu par LREM et le Modem, soit vous êtes «un ennemi du président». La déclaration fait polémique.

«Un maire qui sera réélu sans l'apport de La République en marche et du Modem sera un ennemi du président», a déclaré de manière radicale le nouvel eurodéputé de La République en marche, Gilles Boyer, le 30 mai sur Europe 1. Une manière d'avertir tous les candidats potentiels aux élections municipales qui auront lieu dans un an, en 2020. Une vision absolue qui n'a pas du tout plu au monde politique.

 

Le député gaulliste du Vaucluse et étiqueté Les Républicains Julien Aubert a écrit en réponse une tribune dans L'Opinion le 31 mai, en s'adressant directement au président de la République, Emmanuel Macron : «Quand un proche du Premier ministre utilise le mot "ennemi" pour qualifier un maire qui ne serait pas élu avec le soutien de votre majorité, vaut-il mieux que les voyous qui en viennent à considérer le pouvoir comme un ennemi à abattre ?

Et quel châtiment sera réservé à ces élus franchement campés dans l’opposition démocratique à votre action ? Leur coupera-t-on les subventions ? Les préfets boycotteront-ils les manifestations publiques organisées par ces édiles ? Tout ceci est malsain.»

Le maire LR de Sauveterre-de-Guyenne, Yves d'Amécourt, demande à Gilles Boyer – fidèle d'Alain Juppé dont il a longtemps été le directeur de cabinet à Bordeaux, avant de diriger sa campagne lors de la primaire présidentielle des Républicains en 2016 – de relire la Constitution : «Les Maires sont élus par le peuple et, le jour de leur élection ils deviennent officiers du ministère public ! Ils ne peuvent pas être "les ennemis du chef de l’Etat" ! Le président Emmanuel Macron n’est pas un "chef de parti" !»

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans élections municipales