Alors que la pression migratoire tend à décroître partout en Europe, elle reste forte en France, où le nombre de clandestins pèse de plus en plus lourd sur toute l’administration.
Près de 10.000 demandes de statut de réfugié déposées en France depuis le 1er janvier 2019 par des Géorgiens et des Albanais ! Le ministère de l’Intérieur commence à voir rouge.
Le flux des seuls demandeurs géorgiens a explosé de plus de 80 % sur les six derniers mois comparés à la même période de 2018, celui des Albanais de plus de 30 %. Or ces personnes sont issues de pays dits « sûr s».
En clair: ce sont des migrants économiques qui, à de rares exceptions près, ne sauraient prétendre à la protection internationale garantie par les accords de Genève.
Et pourtant ils engorgent une machine de l’asile encore convalescente. La situation est d’autant plus inquiétante que Paris est censé avoir scellé, depuis deux ans, des accords avec Tbilissi et Tirana pour endiguer ce flot largement injustifié des demandeurs d’asile.