Le gouvernement grec s’est dit « profondément inquiet » lundi d’une hausse des arrivées de migrants ces dernières semaines sur ses îles égéennes et appelle la nouvelle Commission européenne à « un partage plus juste du fardeau ».
« Depuis le 7 juillet, il n’y a pas eu un seul jour sans arrivée », a déclaré le ministre adjoint chargé de la Protection du citoyen, Georges Koumoutsakos. Aujourd’hui, sur les cinq îles égéennes proches de la Turquie – Lesbos, Samos, Chios, Kos et Leros – le nombre total de migrants « a dépassé les 20.000, ce qui constitue une augmentation de 17% en quelques semaines », a déploré le responsable en charge de la politique migratoire dans le nouveau gouvernement conservateur.
La hausse est notamment sensible à Lesbos a-t-il ajouté, précisant que six bateaux chargés de 250 migrants chacun y étaient arrivés sur la seule journée du 9 août.
Il a assuré avoir identifié un nouveau « corridor » créé par les passeurs entre l’île grecque de Samothrace et la ville continentale d’Alexandroupoli dans le nord-est du pays, près de la frontière turque. Athènes « a épuisé ses capacités sur ce plan (et) attend avec impatience une coopération efficace de la commission européenne et de ses pays membres », a-t-il insisté.