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david MIEGE
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7 août 2019 17:32

Le groupe américain, désormais chargé de l'entretien des turbines Alstom qui font tourner nos centrales atomiques, veut réduire sa responsabilité financière en cas d'incident. Quitte à engager une épreuve de force avec EDF.

Quand General Electric a racheté Alstom en novembre dernier, le gouvernement français s'était assuré, disait-il, que la souveraineté nucléaire française serait préservée. 

Las ! Depuis quelques mois, General Electric a engagé un bras de fer avec EDF pour modifier le contrat d'entretien des 58 turbines Arabelle d'Alstom qui font tourner nos centrales atomiques. Le groupe américain voudrait réduire sa responsabilité financière en cas d'incident.

Pour tordre le bras à EDF, General Electric est allé jusqu'à suspendre, pendant quelques jours de février, le travail de ses équipes dans les centrales françaises. Enorme colère de Jean-Bernard Lévy, le patron d'EDF, qui a envoyé, le 3 mars, une lettre furibarde au patron de General Electric, Jeffrey Immelt, qu'il connaît personnellement : "EDF a été forcé de mettre en œuvre des mesures d'urgence dépassant notre plan de secours (habituel). Cette attitude, venant d'un partenaire historique, est inacceptable."

"Grève de la maintenance"

Cette "grève de la maintenance" aurait été sans conséquence sur la sécurité des centrales, d'après un expert que nous avons interrogé. La direction de la communication de General Electric assure :

"Nous confirmons qu'à aucun moment il n'y a eu de risque au niveau de la sécurité dans la maintenance ou l'entretien de nos turbines à vapeur et équipements associés au sein de leurs centrales nucléaires."

Mais dans une lettre du 8 mars, le directeur monde de General Electric Power, Stephen Bolze, a donné à EDF jusqu'au 15 juin pour accepter ses conditions. En réponse, l'électricien est allé jusqu'à menacer de stopper toutes les relations commerciales avec General Electric jusqu'à nouvel ordre. Côté EDF, on estime cependant que "le dialogue est désormais réouvert".

"General Electric est arrivé avec une approche standardisée qui n'était pas la nôtre. Nous ne nous sommes pas laissé faire. Maintenant, ils sont entrés dans une phase de coopération."

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