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david MIEGE
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22 septembre 2019 01:52

Personne n’a le droit de qualifier un média de propagandiste s’il travaille officiellement sur le territoire d’un État dans son cadre légal, selon le porte-parole adjoint du ministère russe des Affaires étrangères Maxim Bouïakévitch alors qu’il commentait la situation de RT et de Sputnik en France.

Si un média travaille dans le cadre légal d’un État étranger, personne n’a le droit de le qualifier d’instrument de propagande, a annoncé à Sputnik le directeur adjoint du département de l’information et de la presse au ministère russe des Affaires étrangères Maxim Bouïakévitch.

«Le statut des médias russes en France est un des dossiers prioritaires dans nos contacts avec nos amis français. Il est chaque fois à l’ordre du jour des rencontres bilatérales entre les représentants russes et français aux niveaux les plus différents.

Notre Président a maintes fois exposé notre position selon laquelle la ségrégation des médias en fonction de leur appartenance ou non à la propagande était absolument inadmissible.

Qui a le droit de considérer un média comme propagandiste s’il opère officiellement et tout à fait librement sur le territoire d’un État dans son cadre légal? Personne», a signalé M.Bouïakévitch.

Il a précisé que le ministère russe des Affaires étrangères continuait à «suivre de près» la situation de Sputnik et de RT en France.

«Nous allons déployer des efforts systémiques, et j’insiste sur ce qualificatif, dans nos contacts avec la partie française pour rétablir cette situation», a noté le porte-parole adjoint de la diplomatie russe.

Il a ajouté qu’aucune restriction n’existait pour l’activité des médias français en Russie.

«Ils ont le droit de participer, sans être exposés à aucune pression politique, à tout événement organisé par l’administration du Président ou du ministère des Affaires étrangères, sans parler des événements organisés par la Douma et le Conseil de la Fédération. Personne ne les diabolise. Nous espérons que la partie française reviendra au respect de ses engagements politiques et juridiques internationaux relatifs aux garanties de la liberté d’expression sur son territoire. J’estime que cela serait dans l’intérêt de la République française et de ses médias», a indiqué le diplomate.

Il a ajouté que Moscou ne veut pas recourir à des mesures symétriques à l’égard des journalistes français.

«Nous ne voulons pas suivre l’exemple provocateur des autorités françaises… et prendre des mesures contre les médias français. Mais dans une grande mesure cela dépend de la politique qu’appliquera la partie française», a-t-il conclu.

Médias russes en Occident

Ces dernières années, la situation se complique pour les médias russes en Occident. En novembre 2016, le Parlement européen avait adopté une résolution évoquant la nécessité de contrer la propagande des médias russes et qualifiant Sputnik et RT de menaces majeures.

 

Des hommes politiques occidentaux, plus particulièrement des sénateurs et congressistes américains ainsi que le Président Macron, avaient accusé Sputnik et RT d’ingérence dans les élections aux États-Unis et en France, sans cependant fournir aucune preuve. Les officiels russes avaient qualifié ces déclarations de gratuites.

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