Selon les informations du « Monde », au moins une dizaine de soldats du feu présentent des bilans hépatiques perturbés. Certains envisagent de porter plainte.

Plusieurs pompiers viennent de recevoir les résultats de leur analyse biologique réalisée après l'intervention sur l'usine en flamme.

Ils sont inquiétants. "Les bilans sanguins font apparaître des résultats anormaux pour le foie, avec des niveaux de transaminases trois fois supérieur à la normale ainsi que des perturbations au niveau de la fonction rénale."

Pour le toxicologue André Picot, le foie a nécessairement subi une agression Entre 5 les 7 pompiers du service départemental d'incendie et de secours de Seine Maritime sont pour l'instant concernés mais plus de 800 pompiers sont intervenus. Certains envisagent de porter plainte.

Ces résultats confirment, s'il en était besoin, que les protections dont disposaient les pompiers le jour de l'intervention n'étaient pas suffisantes.
Ils confirment aussi le mépris avec lequel ils ont été traités par les autorités et le niveau d'impréparation. "Les premières interventions ont été effectuées sous protection respiratoire de la tête aux pieds explique un pompier. C'est une fois l'incendie maîtrisée que ça s'est relâché. On est passé au masque en papier et il y en avait pas assez pour tout le monde. C'était un peu la démerde".

Dans le même temps, la préfecture continue à être rassurante. À la demande de la FNSEA, le ministère de l'Agriculture vient de lever partiellement l'arrêté sur les productions agricoles pour autoriser à nouveau la commercialisation du lait des agriculteurs impactés. Les résultats d'analyse sont favorables, déclare le préfet. Nous voilà rassurés.

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