Cet article se propose de montrer que :
- Contrairement à l’opinion publique qui prévaut aujourd’hui, il n’existe pas de certitude scientifique sur le danger d’un réchauffement climatique ni sur le fait que si un tel danger existait, il serait causé par les activités humaines ;
- Que si le réchauffement climatique se produisait effectivement, il aurait au moins autant d’avantages que d’inconvénients.
Il n’y a pas de certitude scientifique sur le réchauffement climatique.
L’entité qui affirme inlassablement la venue d’un réchauffement climatique est une émanation des Nations Unies qui s’appelle en anglais IPPC (intergovernmental panel on climate change), et en français le GIEC (groupe intergouvernemental des experts du climat).
Cette traduction est une supercherie, car l’ajout du mot expert laisse croire qu’il s’agit d’une organisation scientifique, alors qu’il s’agit simplement d’un organisme intergouvernemental chargé de représenter les positions politiques des 195 gouvernements qui la composent.
Dans son livre Écologie, la fin, Christian Gérondeau, donne des détails sur la composition du bureau du GIEC, où l’on découvre avec surprise que ce bureau ne contient aucun expert du climat. Désignés par le ministre de l’écologie de leur pays, les membres du GIEC sont en majorité des croyants et non des scientifiques et lorsque ce sont des scientifiques, leur spécialité n’est pas nécessairement la climatologie.
Comme la plupart des politiques qui composent les gouvernements n’ont aucune culture scientifique, beaucoup de membres du GIEC sont nommés sur la recommandation des ONG écologistes comme Greenpeace, WWF, ou les Amis de la Terre. Il y a certes des dissidents dans le GIEC, qui sont de véritables experts en climatologie, mais leurs rapports techniques ne sont pas diffusés, car c’est le bureau du GIEC qui publie le document destiné au public : le résumé à l’intention des décideurs.
A contrario, dans le monde scientifique, nombreux sont les savants qui doutent du réchauffement climatique et a fortiori que si ce réchauffement existe, il soit dû aux activités humaines. Ils constatent que les températures de la terre ont beaucoup varié au cours des siècles, à une époque où les activités humaines dégageaient une quantité de CO2 négligeable, et surtout que la température n’a pas augmenté au cours des 10 dernières années alors même que la teneur en CO2 de l’atmosphère s’est considérablement accrue. On trouvera une liste d’une soixantaine de tels savants à cette adressel. En cliquant sur le nom de tel ou tel, on trouve son curriculum et son opinion sur le réchauffement climatique. Parmi eux, on notera le prix Nobel de physique français Pierre-Gilles de Gennes.
Le lecteur qui voudrait en savoir plus sur le sujet en général pourra parcourir le site pensee-unique.fr, qui contient de nombreuses autres rubriques exposées de façon particulièrement pédagogique et sans passion. Ce site est le violon d’Ingres de Jacques Duran, docteur en physique de l’université Pierre et Marie Curie et ancien directeur des études de l’École supérieure de physique et de chimie industrielles de la ville de Paris (de 1996 à 2003) au côté de Pierre-Gilles de Gennes.
Si le réchauffement climatique devait reprendre, il aurait plus d’avantages que d’inconvénients.
D’abord, il y a hélas beaucoup de gens sur cette terre qui meurent de froid et beaucoup qui couchent dehors la nuit, même dans les pays développés. Il ne fait pas de doute que tout réchauffement de l’atmosphère serait pour eux bienvenue.
Ensuite, nous aurions besoin de moins de combustible (fuel, charbon, bois) pour nous chauffer ce qui contribuerait à la diminution de l’émission de CO2, phénomène bienvenu pour ceux qui pensent que ce dernier est le coupable du réchauffement.
Enfin, de nouveaux territoires s’ouvriraient à l’agriculture et des territoires déjà cultivés verraient pour la plupart leur fertilité augmenter. Certes, d’autres pourraient être affectés par la sècheresse, encore que personne n’a encore démontré que le réchauffement climatique engendrerait moins de pluie, mais de toutes façons on pourrait compenser cela par l’irrigation.
Comme inconvénient du réchauffement, il ne reste donc que la montée du niveau des océans. Mais dissipons tout de suite une erreur communément répandue : la fusion de la banquise n’entraînerait aucune augmentation du niveau des océans, car si le haut de la banquise dépasse le niveau de la mer, c’est parce que la glace a une densité un peu inférieure à l’eau liquide.
Faire fondre la glace n’entraîne donc aucun accroissement du niveau de l’eau. Pour les sceptiques qui n’auraient pas retenu les leçons de leur cours de physique dans le secondaire, nous leur suggérons de prendre un verre gradué, d’y mettre de l’eau, des glaçons, et de noter le niveau de l’eau. Ils s’apercevront que ce niveau ne change pas lorsque les glaçons ont fondu.
Or l’Arctique, le continent du pôle Nord, est formé exclusivement par la banquise. Donc la fusion de cette banquise n’entraînerait pas d’augmentation du niveau des mers. En revanche, elle permettrait des itinéraires nouveaux et plus économiques pour les bateaux. Le véritable problème est donc l’Antarctique.
Celui-ci est un continent de 12,5 millions de km2 entouré de quelque 1,5 million de km2 de banquise. Sur le continent lui-même la couche de glace est d’environ 31 millions de km3, soit 2,2% du volume total des océans qui est de 1400 millions de km3, pour une profondeur moyenne de 3 800m. Il est estimé que la fusion totale de la couche de glace arctique entraînerait une hausse d’une soixantaine de mètres du niveau de la mer. Après, ce serait fini de l’élévation des eaux de la mer. Mais il faut bien voir que même avec les hypothèses les plus hardies de réchauffement climatique, il faudrait plusieurs siècles pour atteindre ce niveau et les investissements pour se protéger de cette hausse sur la vie d’un homme seraient bien moindres que ceux auxquels voudrait nous entraîner le GIEC pour diminuer la production de CO2.
En une vingtaine d’années, le niveau de la mer s’est élevé de 3,2 mm/an. Mais entre 1990 et 2000, les valeurs étaient de 3,5 mm/an. À partir du début des années 2000, elles sont tombées à 2,5 mm/an. Un ralentissement qui pourrait être corrélé avec la pause enregistrée dans la hausse de la température terrestre. Mais ce qui montre bien la fragilité des explications dans ce domaine, c’est que d’autres travaux attribuent cette diminution aux variations des courants marins El Niño et La Niña, le premier entraînant plus de précipitations sur mer que sur terre, alors que c’est l’inverse pour le second.
Avec le GIEC, nous assistons probablement à un phénomène d’intoxication collective que nous avons déjà connu dans les années 70 avec le Club de Rome et qui a fini par disparaître avec le temps.
En conclusion :
- Les affirmations du GIEC sur le réchauffement climatique dû aux activités humaines sont fortement contestées dans le monde scientifique.
- Cela tient à ce que le GIEC est en réalité un simple panel intergouvernemental où chaque gouvernement envoie des représentants qui ne sont pas nécessairement des « experts ».
- Si réchauffement climatique il y a, il aurait plus d’avantages que d’inconvénients.
- Le seul inconvénient sérieux serait la montée des océans, phénomène qui mériterait plus d’études que la montée du CO2.