C’est l’histoire d’une petite communauté de bonnes sœurs, la Famille Missionnaire de Notre-Dame, qui s’est installée au cœur de l’Ardèche en 1947, dans une vallée protégée. Et c’est l’histoire d’une poignée de gauchistes paranoïaques qui ont décidé d’empêcher les sœurs de faire construire une petite basilique.
Depuis 1947, les sœurs sont à Saint-Pierre-de-Colombier et apportent toute l’âme qu’elles peuvent à une magnifique vallée. Au bout de 72 ans de présence, elles décident donc de réaliser le vieux rêve du fondateur de leur ordre: faire construire une basilique.
Pas bien grande, rien d’encombrant! Regardez cette illustration faite par l’architecte: le bâtiment se fond dans le paysage, il n’obstrue rien, n’écrase rien. Et, au fil du temps, avec les touristes nombreux dans la région, et les pèlerins qui viendraient s’y recueillir, la présence pacifique de la basilique rejaillirait sur la vie alentour. Depuis deux mille ans, à part pendant les pages les plus sanglantes du jacobinisme, on n’a jamais vu une région de France se plaindre de la silhouette d’une église dans son paysage.
Mais les gauchistes, fidèles à leurs colères de pacotille et à leurs indignations de bazar, ont décidé d’emmerder les sœurs. C’est qu’à leur yeux, une nonne, c’est le mal incarné: sa douceur, sa disponibilité, son respect pour tous les vivants, tout cela est réactionnaire, nauséabond et fasciste. Il faut à tout prix l’empêcher de marquer l’histoire de son empreinte. Ces adorateurs du dieu Socialisme ont donc décidé d’empêcher la construction de la basilique.
Leur argument? L’écologie, bien sûr! Comme chacun sait, une basilique, c’est laid, ça pollue, ça réchauffe le climat, ça donne de l’asthme aux enfants et ça étouffe les poissons avec des sacs plastique. Les écolos-bobos sont venus le dire de la manière la plus bolchévique possible: en dérangeant la messe du 10 août, et en attendant les catholiques à la sortie pour leur hurler dessus en brandissant le poing. Ils étaient environ 300 à s’exclamer “Stop béton!”
Le père Bernard Domini, membre de la communauté, témoigne: “Les opposants nous ont crié des insanités alors que nous n’avions pas encore fini la messe.”
Comme le permis de construire est parfaitement conforme à la loi et validé par les autorités locales, les anticléricaux sont loin d’avoir gagné la bataille juridique. Mais ils vont tout de même mener la bataille psychologique: mettre la pression aux bonnes sœurs, les stresser et les angoisser.
Mauvaise pioche, Messieurs les censeurs! Car une sœur est indestructible. Allez donc voir ce qu’elles subissent dans les nombreux pays où le catholicisme est persécuté, mais où elles se rendent quand même pour alphabétiser, soigner, héberger, sauver d’innombrables destins à la dérive. Même sous le feu de la guerre, elles restent imperturbables, toujours égales à elles-mêmes: souriantes, serviables, modestes, lumineuses.
Vous n’avez aucune chance de les faire craquer. La guillotine le les a pas effrayées, du temps où vous aviez tous les droits.
Pire: plus vous les combattrez, plus elles se tairont, et plus leur puissance spirituelle s’imposera à vous, à vos slogans et à vos intentions. Ainsi va le christianisme: ses ennemis le renforcent. Et ça fait deux mille ans que ça dure. Où serez-vous, dans deux mille ans?
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Et, encore mieux, vous pouvez participer à un des deux pèlerinages qui auront lieu les 14 et 21 décembre pour fêter Notre-Dame des Neiges. Voir les modalités pratiques ici.
(Mention spéciale à la pancarte “Halte à la marchandisation des croyances”. Ça ne veut tellement rien dire que c’en est drôle.)