Les critiques émises par le Conseil de l’Europe et de nombreuses associations et organisations non gouvernementales (ONG), dont Amnesty International, n’auront pas suffi. Le Parlement grec a adopté, dans la nuit de jeudi 31 octobre à vendredi 1er novembre, un projet de loi controversée durcissant la législation sur les demandeurs d’asile.
Le premier ministre a réaffirmé, à la tribune du Parlement jeudi soir, sa volonté de « distinguer les réfugiés des immigrés », soulignant :
« Cette loi sur l’asile envoie un message clair : ceux qui savent qu’ils ne peuvent pas obtenir l’asile et entreprendront de venir pour rester dans notre pays, seront renvoyés dans leur pays et perdront l’argent investi dans leur voyage. »