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26 mars 2020 12:31
Epidémie Coronavirus : la rédaction de "Sud Ouest" mobilisée
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Pour mieux anticiper les pics de propagation de l’épidémie, la Commission européenne a demandé aux opérateurs téléphoniques de lui transmettre des données de géolocalisation de leurs clients. En France, Orange le fait déjà

Le commissaire européen chargé du marché intérieur Thierry Breton s’est entretenu lundi avec les patrons de plusieurs grands opérateurs européens, dont Orange, Telecom Italia, Telefonica et Vodafone, qui se sont dits prêts à partager ces métadonnées.

Il s’agit à l’échelle d’une ville de comparer les déplacements de jour avec ceux de nuit. Ces métadonnées, "anonymisées et agrégées", doivent servir au JRC, centre d’étude scientifique de la Commission, qui travaille sur des algorithmes pour analyser la propagation du virus.

En France, Orange travaille déjà avec l’Inserm

L’exploitation de ce type de données se fait déjà dans plusieurs Etats membres. En France, Orange travaille avec l’Institut français de la recherche médicale (Inserm) pour mieux suivre les mouvements de la population pendant la pandémie.

Le but est d’aider les milieux hospitaliers à se préparer et anticiper les besoins en terme d’équipements, explique la source à la Commission, qui ajoute que ces données ont vocation à être détruites dès la fin de l’épidémie. Selon cette source, leur utilisation est conforme à la directive ePrivacy, les conditions de stockage répondent au Règlement européen sur la protection des données (RGPD), et le contrôleur européen de la protection des données a été consulté.

Rien à voir avec la Corée du Sud

"Cela n’a rien à voir avec ce qui a pu être mis en place en Corée du Sud ou à Singapour pour traquer le respect du confinement", assure-t-on de même source. "Il ne s’agit en aucun cas de chercher à retracer le mouvement de personnes individuellement".

Mais pour l’eurodéputée néerlandaise Sophie in’t Veld (Renew), qui a écrit une lettre à Thierry Breton pour demander un certain nombre d’éclaircissements, "dans la pratique il est très difficile d’anonymiser" les données.

"J’aimerais savoir quelle méthode ils vont utiliser, et ce qu’ils vont faire pour assurer la protection de la vie privée", a-t-elle déclaré. "Il faut être attentif. Je ne voudrais pas me réveiller un jour en me rendant compte que les garde-fous de la démocratie et de l’Etat de droit dans l’UE ont disparu". 

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