En obtenant la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim, les lobbies écologistes et l'ingérence de l'Allemagne vont déclencher une catastrophe écologique qui en appelle d'autres, s’inquiète Grégory Roose.
Le premier réacteur de la centrale nucléaire de Fessenheim (Alsace) a fermé le 22 février, entraînant dans son sillage des destructions d'emploi et un gaspillage d'argent public.
Paradoxalement, cette décision censée être écologique va générer de nouvelles émissions de gaz à effet de serre et accélérer le réchauffement climatique. Pour compenser les besoins en électricité provoqués par cette fermeture, de nouvelles centrales à charbon rejetteront dans l'atmosphère près de 10 millions de tonnes de CO2, en pleine contradiction avec les exigences du discours écologiste dominant qui a pourtant imposé cette décision.
Lorsqu'une centrale nucléaire est fermée, l'électricité qu'elle ne produit plus doit l'être par d'autres moyens efficaces à court terme.
Ce sont donc des centrales à gaz et à charbon, ailleurs en France et en Europe, qui devront remplacer l’énergie nucléaire bas-carbone produite jusqu'ici par Fessenheim.
Pour s'imaginer ce que représentent 10 millions de tonnes de CO2, la comparaison avec quelques exemples concrets s'avère utile. Cela équivaut à 2,2 millions de voitures en circulation pendant un an, au fonctionnement de 1,2 millions de foyers pendant un an ou à 80 000 vols Paris-New-York.
Que fait Greta Thunberg pour empêcher cette grave atteinte au climat ? Rien
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