L'Indre-et-Loire, la Sarthe, le Maine-et-Loire et la Loire-Atlantique proposent à l'Etat de réaliser des tests Covid-19, via le laboratoire vétérinaire et de biologie Inovalys. Pour l'heure, l'Etat n'a pas donné son accord.
Un enjeu de taille se joue depuis ce début de semaine entre l’État et le Département d’Indre-et-Loire, en partenariat avec ceux de Sarthe, Maine-et-Loire et Loire-Atlantique, à propos des fameux tests Covid-19.
Ces quatre départements gèrent le laboratoire vétérinaire et de biologie Inovalys qui dispose « des équipes, compétences et matériels pour effectuer des analyses de biologie moléculaire en grande quantité », de l’ordre de 1.000 tests Covid-19 par jour. Des tests destinés aux personnels en première ligne pour lutter contre la pandémie du coronavirus et qui font l’objet d’une suspicion de contamination. On imagine l’urgence et l’intérêt majeur que représente cette offre d’Inovalys.
Le pic de la pandémie arrive, on sonne le tocsin
Mais voilà, ce laboratoire « vétérinaire » interdépartemental essuie pour le moment un refus des pouvoirs publics avec, comme argument, qu’il faut franchir la frontière de la médecine humaine et de la médecine animale.
Ce verrou doit sauter, le cadre juridique qui fait barrage doit être effacé « car nous sommes en temps de guerre sanitaire » et il faut sauver des vies, précise le président du Département, Jean-Gérard Paumier.
Ce dernier adressait hier soir un courrier, cosigné de ses collègues, au ministre de la Santé. « Le pic de la pandémie arrive, on sonne le tocsin », dit à la NR Jean-Gérard Paumier.
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