• : Presse Internationale : Géopolitique Religions Immigration Emploi Economie Géostratégie---International Press Review --- Обзор международной прессы
  • Contact

suivez-nous aussi sur :

Rechercher

 

 

 

david MIEGE
EN VENTE CHEZ VOTRE LIBRAIRE PRÉFÉRÉ. PLUS DE 200 DESSINS SULFUREUX

 

 

22 avril 2020 11:24

Alors que le secteur agroalimentaire a déjà prévenu les Français que l’après-confinement se traduira par une baisse de pouvoir d’achat, liée à la baisse de l’activité et de la production et, surtout, la baisse des importations, l’UFC-Que Choisir a réalisé une étude sur l’évolution des prix en supermarché (drive) par rapport à l’avant confinement. C’est désormais certain : les courses coûtent plus cher.

Et, sans surprise, la tendance à la hausse s’accompagne de pénuries sur certains produits de première nécessité.

La hausse des prix en supermarché se maintient

Depuis le début du confinement, l’Observatoire de la consommation de l’UFC-Que Choisir analyse les prix des produits de première nécessité et les compare à la période prise pour référence, celle du 2 au 6 mars 2020, soit avant le confinement en France mais lorsqu’il y avait déjà un début de tensions sur les chaînes d’approvisionnement. Ainsi, la hausse des prix liée au confinement est plus juste que si la période de référence avait été la même semaine de 2019.

En analysant les prix de 252 produits de première nécessité, selon l’étude publiée le 21 avril 2020, l’UFC-Que Choisir a donc pu établir que les prix en rayon ont augmenté de 2,50% entre la semaine de référence et celle du 6 au 11 avril 2020 (4ème semaine de confinement). Mais l’Observatoire signale malgré tout que cette hausse est stable voire se réduit : la hausse était légèrement supérieure (2,80%) lors de la troisième semaine de confinement.

5% de plus pour les pâtes, 14% pour la farine

La farine, qui a manqué dans les rayons un peu partout en France car, ennuyés, les Français ont décidé de se lancer massivement dans la production de pain maison (une tendance née sur les réseaux sociaux), a connu la hausse de pris la plus importante : +14% à 1,77 euro le kilo. Le nombre de produits proposés à la vente, selon l’UFC, a chuté de 38% par rapport à la période de référence.

Les pâtes, produit de première nécessité par excellence, voient leur prix augmenter de 5% et le nombre de produits chuter de 16% ; mais l’évolution la plus étonnante est celle du pain de mie : alors que le nombre de produits référencés chute de 51%, le prix a chuté de 2%. À croire que plutôt que manger du pain de mie, les Français préfèrent le faire eux-mêmes…

source

Partager cet article

Repost0
CITOYENS ET FRANCAIS - dans Economie PRIX