C’est le premier grand plan d’économies dans les médias, consécutif au coronavirus et à la crise du marché publicitaire qu’il a engendrée.
Il touche la partie audiovisuelle du groupe Altice (également propriétaire de Libération, dont la cession à un fonds de dotation à but non lucratif a été rendue publique la semaine dernière).
Réunie sous l’appellation «NextRadioTV», cette activité comprend notamment les chaînes BFMTV, RMC, RMC Découverte, BFM Business, etc. Annoncé ce mardi, ce plan, dont le montant d’économies attendu n’est pas précisé, passe d’abord par des coupes dans les effectifs.
Combien exactement ?
L’entreprise ne le dit pas. Un plan de départs volontaires va être proposé aux plus de 1 600 salariés de l’entité.
Les plus précaires vont trinquer : «Le recours aux intermittents, aux pigistes et aux consultants sera divisé par deux», prévient Altice. Mais les titulaires de CDI et de CDD pourraient ne pas être épargnés.
L’entreprise explique que les effectifs «ont augmenté de plus de 50% ces six dernières années». Par ailleurs, elle confirme l’arrêt de la chaîne d’information RMC Sport News et revoit à la baisse son engagement dans les droits sportifs.
«Les licenciements contraints n’interviendraient que si le nombre de volontaires était insuffisant», ajoute le groupe Altice, maison-mère de l’opérateur télécoms SFR, détenue par le milliardaire Patrick Drahi.