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david MIEGE
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10 juin 2020 00:22

La CRDS, une petite taxe qui sert à financer la dette sociale et qui devait disparaître en 2024, pourrait reprendre du service jusqu'en 2033.

Ni vu, ni connu. A peine plus qu'un simple jeu d'écriture. Le gouvernement prévoit en effet de transférer quelque 136 milliards d'euros de dette de l'agence qui gère les comptes de la sécurité sociale - l'ACOSS - à la Cades, la Caisse d'amortissement de la dette sociale.

Pour le commun des mortels, un simple micmac comptable tout juste bon à donner une belle migraine. En réalité, ce transfert est lourd de conséquences notamment en termes d'impôts pour la majorité des Français.

Autant dire que les discussions qui se tiennent depuis mardi en commission spéciale à l'Assemblée nationale, et qui doivent aboutir à deux projets de lois étudiés à partir de la semaine prochaine en séance plénière, échauffent les esprits.  

Car derrière ces 136 milliards, on trouve une grande partie de la facture du coronavirus sur les comptes de la Sécu. L'Etat a en effet prévu de transvaser les 31 milliards de déficits cumulés de la Sécu enregistrés au 31 décembre 2019, auxquels s'ajoutent 13 milliards de dettes des hôpitaux - une promesse faite en novembre dernier par Édouard Philippe pour éteindre la crise de l'hôpital et surtout 92 milliards de déficits correspondant au gouffre de la sécu anticipé pour les années allant de 2020 à 2024...

Des déficits directement liés à la crise du coronavirus parce qu'ils viennent à la fois de l'augmentation des dépenses de santé mais également des moindres recettes causées par la récession et la hausse du chômage.  

 

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