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4 juin 2020 22:07

VALEURS ACTUELLE du 2 mars 2020

Quand Virginie Despentes déclarait son amour pour les tueurs de Charlie Hebdo...

Dans une tribune publiée dans Libération, la romancière dénonce “la belle démonstration de force” des “puissants, boss, chefs, gros bonnets” lors de la cérémonie des César. En 2015, elle s’illustrait pour des propos choquants sur l’attentat de Charlie Hebdo.

[…]

Mélangeant étrangement cinéma, idéologie et recours au 49-3, Virginie Despentes a toutefois reçu un certain nombre d'éloges. Mais plusieurs internautes n'ont pas manqué de rappeler ses propos scandaleux sur l’attentat de Charlie Hebdo, le 17 janvier 2015 dans les colonnes des Inrocks. « J’ai été aussi les gars qui entrent avec leurs armes.

Ceux qui venaient de s’acheter une kalachnikov au marché noir et avaient décidé, à leur façon, la seule qui leur soit accessible, de mourir debout plutôt que vivre à genoux. J’ai aimé aussi ceux-là qui ont fait lever leurs victimes en leur demandant de décliner leur identité avant de viser au visage.

J’ai aimé aussi leur désespoir. Leur façon de dire – vous ne voulez pas de moi, vous ne voulez pas me voir, vous pensez que je vais vivre ma vie accroupi dans un ghetto en supportant votre hostilité sans venir gêner votre semaine de shopping soldes ou votre partie de golf – je vais faire irruption dans vos putains de réalités que je hais parce que non seulement elles m’excluent mais en plus elles me mettent en taule et condamnent tous les miens au déshonneur d’une précarité de plomb », écrivait-elle alors.

Et d'ajouter : « Je les ai aimés dans leur maladresse – quand je les ai vus armes à la main semer la terreur en hurlant “on a vengé le Prophète” et ne pas trouver le ton juste pour le dire. Du mauvais film d’action, du mauvais gangsta-rap. Jusque dans leur acte héroïque, quelque chose qui ne réussissait pas. Il y a eu deux jours comme ça de choc tellement intense que j’ai plané dans un amour de tous – dans un rayon puissant.»

source

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LE POINT du 4 Juin 2020

Dès la première ligne, l'écrivaine annonce le but de son propos : « Lettre adressée à mes amis blancs qui ne voient pas où est le problème ». Au fil des mots, elle décrit ce qu'elle semble considérer comme des symptômes d'un déni.

« En France nous ne sommes pas racistes, mais… » écrit ainsi Virginie Despentes, qui évoque pêle-mêle l'absence d'un homme noir ministre, la surreprésentation des Noirs ou des Arabes dans les prisons ou encore le fait qu'elle n'ait jamais été interrogée par un journaliste noir.

Filant son anaphore, Virginie Despentes rebondit sur l'actualité en évoquant des « femmes racisées dans des quartiers populaires » tasées pour ne pas avoir en main l'autorisation de sortie pendant le confinement.

Une scène qu'elle contraste avec celle des beaux quartiers parisiens. « Les Blanches, pendant ce temps, on nous a vues faire du jogging et le marché dans le septième arrondissement. »

source

 

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