La justice confirme l’illégalité dans le royaume du mouvement islamiste transnational.
La Cour de cassation jordanienne a dissous la branche locale des Frères musulmans, confirmant l’illégalité dans le royaume de ce mouvement islamiste transnational, dans le collimateur de plusieurs pays arabes.
« La Cour de cassation a rendu mercredi son arrêt définitif sur la dissolution du groupe des Frères musulmans qui ont perdu leur statut juridique car celui-ci n’a pas été rectifié selon les critères de la loi » de 2014 sur les partis et associations, a indiqué un responsable qui a requis l’anonymat.
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Les Frères musulmans entretiennent des relations tendues avec le pouvoir depuis les révoltes du printemps arabe de 2011 lors desquelles ils avaient été à l’initiative de manifestations. Après avoir boycotté les législatives en 2013, la confrérie, qui promeut la fusion du religieux et du politique, était revenue en force au Parlement lors des élections de 2016.
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L’organisation est classée comme « terroriste » par les Émirats arabes unis, l’Arabie saoudite mais aussi par l’Égypte, depuis fin 2013, après le renversement par l’armée du président islamiste Mohammad Morsi. Le mouvement est à l’inverse soutenu par la Turquie et le Qatar.
En Jordanie, les Frères musulmans disposent d’une large base au sein de la population et sont actifs dans l’organisation de manifestations en soutien aux Palestiniens.