La France et l’Algérie vont mener un travail mémoriel afin « d’affronter les événements douloureux » de la période coloniale qui continuent de plomber leurs relations diplomatiques et économiques. Placés sous la tutelle directe des présidents, ce travail sera dirigé par deux historiens, un pour chaque pays. L’historien Benjamin Stora, né à Constantine, a été chois par la France.
L’Algérie et la France sont « incontournables » l’une pour l’autre. C’est ce qu’a déclaré le président algérien Abdelmadjid Tebboune, le 13 juillet, dans un entretien au journal français L’Opinion, en annonçant que les deux pays allaient mener conjointement un travail mémoriel de « vérité ».
Placé sous la tutelle des présidents des deux pays, cette recherche sera mené par deux historiens, un de chaque pays. Côté français, c’est Benjamin Stora qui a été désigné. « Il est sincère et connaît l’Algérie et son histoire, de la période d’occupation jusqu’à aujourd’hui« , a déclaré lé président algérien, ajoutant que son homologue algérien serait nommé « dans les 72 heures« . […]
Début juillet, Abdelmadjid Tebboune avait déclaré à France 24 attendre des excuses de la France pour la colonisation de l’Algérie afin « d’apaiser le climat et le rendre plus serein« . […]