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david MIEGE
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1 juillet 2020 15:22

Suite à la fermeture de la centrale de Fessenheim, le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, se voulait hier rassurant. À en croire ses propos, il ne serait pas question de se désengager du nucléaire. Pourtant, la France semble commettre les mêmes erreurs que son voisin allemand en la matière.

Nous avons tous en tête la décision germanique de fermer les centrales nucléaires et sa conséquence, la réouverture des mines et des centrales à charbon. Le mouvement « anti-nucléaire » allemand prétendait remplacer l’énergie manquante par l’énergie solaire et les éoliennes. Ça n’a pas marché.

Car le solaire et l’éolien sont des énergies intermittentes, aléatoires, et beaucoup trop diffuses pour remplacer les centrales.

Les Français, soumis à la même propagande, font la même erreur, et y engouffrent les milliards de façon ahurissante : les chiffres de la Cour des comptes sont terribles à cet égard.

En mars 2018, pour la seconde fois, la Cour des comptes a alerté nos dirigeants d’une part sur le coût faramineux des énergies solaires et éoliennes, et d’autre part sur leur production insignifiante (1).
Car en ne comptant que les subventions que l’État s'est engagé à verser aux producteurs d'électricité éolienne ou voltaïque, la dépense atteint le montant stupéfiant de 121 milliards d'euros. Par exemple 5,6 milliards en 2020, 7,2 milliards en 2025, etc... Et ceci jusqu’en 2044.

La Cour souligne que les seuls contrats voltaïques signés avant 2010, pèseront 38,4 milliards pour ne fournir que 0,7% de l’électricité française.

Or 38 Milliards, c’est ce que couterait la remise à neuf complète de tous les réacteurs nucléaires actuels, qui fournissent 75% de notre électricité : 75% au lieu de 0,7% !

De même, selon la Cour, les contrats éoliens vont peser 40,7 milliards en 20 ans, pour 2% de la production française d’électricité.

Ces 121 milliards sont complètement inutiles, puisque le système électrique français repose à 95% sur le nucléaire et l'hydroélectricité, 2 énergies qui n'émettent aucun gaz à effet de serre, et qui sont pilotables (2), ce qui est un point essentiel.
Autrement dit, cet argent n'aura aucun effet sur le ralentissement climatique.

En revanche la moitié de ces 121 milliards suffirait pour, d’une part supprimer toutes les chaudières au fuel ou au gaz (en subventionnant le passage à l’électricité), et pour d’autre part électrifier la totalité du parc des voitures de l’administration. Une telle opération entraînerait une décarbonation réelle et massive.

Mais alors ces milliards imposés aux Français, qui les récupère ? D’autres Français ? Non, car la Chine possède le quasi monopole de la fabrication de panneaux voltaïques, et est en train de s’emparer du marché des éoliennes, son industrie disposant d’une énergie très bon marché, le charbon, hélas.

Donc le gaspillage français sert à faire brûler du charbon chinois, et obère notre balance commerciale. Le matériel solaire et éolien acquis ainsi, a entraîné à lui seul 3 milliards € de déficit en 2010, et 9 milliards jusqu'en 2017. Et cela va continuer jusqu’en 2044 ! C’est de la contre-écologie.

Dites-vous que quand vous achetez chinois vous faites fonctionner à plein les centrales à charbon du plus gros pollueur de la planète. L’énergie chinoise n’est pas du tout décarbonnée, ce pays est une punition pour le climat !

Et remercions surtout socialistes et écologistes. Car ces orientations mortifères en matière de politique énergétique ont été décidées sous le quinquennat de François Hollande. Comme dit le philosophe : « Si on donnait le Sahara aux socialistes, dans cinq ans il faudrait qu’ils achètent du sable ailleurs ».

(1) Cour des comptes : Le Soutien aux énergies renouvelables, communication à la commission des finances du sénat, 117 pages, Mars 2018. Disponible sur internet.

(2) Pilotable : se dit d’une énergie dont la production varie selon la demande, et non selon la vitesse du vent ou l’épaisseur des nuages.

 

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