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2 octobre 2020 11:14

L'individu était jugé en comparution immédiate après s’être filmé en train de mimer un égorgement à l'aide d'un couteau de boucher.

Mila, la jeune lycéenne qui avait osé critiquer la religion musulmane, continue d’être la cible de menaces de mort. Comme le révèle Le Point, la jeune femme de 17 ans est insultée et harcelée sur les réseaux sociaux. Dans une vidéo récemment postée, un individu s’est ainsi affiché muni d'un couteau de boucher, mimant un égorgement et proférant à plusieurs reprises des menaces contre l'adolescente et sa mère.

Selon les précisions du Point, l'auteur de la vidéo a été identifié et arrêté dans le Gers. Il a été déféré jeudi 1er octobre devant le tribunal correctionnel d'Auch, pour y être jugé en comparution immédiate pour « menaces de mort réitérées ».

A cette occasion, il a été condamné à trois ans de prison dont 18 mois avec sursis. « C'est le double de ce que demandait le parquet », précise France Bleu. Cet individu avait déjà été condamné par le tribunal judiciaire le 10 septembre à 18 mois de prison dont 10 avec sursis pour avoir menacé des jeunes filles dans un bus. Il doit également prochainement comparaître à Tarbes, sa ville de naissance, dans un dossier de stupéfiants.

« J'ai peur pour ma sécurité »

Pour rappel, Mila avait déclaré au sujet de l’Islam et des musulmans, « votre religion, c’est de la merde ». La jeune lycéenne a toujours invoqué son « droit au blasphème ». À ceux qui l’accusent d’islamophobie, l’adolescente assure qu’ayant « toujours été athée » et critique envers les religions, elle pourrait « bien sûr » blasphémer de la sorte le christianisme ou n’importe quelle religion.

Et de rappeler le sens du mot « racisme » dont on la taxe, que beaucoup semblent utiliser comme un mot fourre-tout. Depuis, elle n'a jamais pu revenir dans son lycée de Villefontaine, d'où elle a été exfiltrée par les autorités après le torrent de haine et d'appels au meurtre déclenché par son « post ».

Elle est aujourd'hui interne dans un établissement sécurisé, privée de parole, coupée de sa famille et loin de ses amis. « J'ai peur pour ma sécurité », confiait-elle dans sa plainte du 28 août.

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