Sid Ahmed Ghlam, l'homme derrière l'attentat raté de Villejuif et le meurtre d'Aurélie Châtelain en avril 2015, avait bénéficié de diverses aides de l'Etat français tels qu'une bourse, un logement universitaire et une aide au logement.
Le terroriste, responsable de l'attentat manqué de Villejuif qui avait causé la mort d'Aurélie Châtelain en 2015, comparaît depuis le lundi 5 octobre devant la cour d'assises spéciale pour «assassinat et tentative d'assassinat en relation avec une entreprise terroriste» et «association de malfaiteurs terroriste criminelle».
La cour d'assises spéciales se penchait, ce mercredi 7 octobre, sur les raisons qui ont poussé Sid Ahmed Ghlam à devenir terroriste. Est-il ou non un apprenti terroriste ?
La réponse est négative, comme Amedy Coulibaly ou les frères Abdeslam, il n'en était pas à son premier acte terroriste. En outre, comme le souligne Le Figaro «son curriculum terroriste» est complet.
En 2015, alors qu'il est arrêté, il est déjà fiché S, visé par un mandat d'arrêt algérien pour terrorisme, entretient des contacts réguliers avec des hauts responsables de Daech et s'est déjà rendu plusieurs fois en Turquie, voire même en Syrie.
Mais ce qui intrigue davantage la cour est son lien avec la France. En effet, il le dit lui-même : «Je n'avais pas de difficultés à vivre dans la société française».
Et pour cause : il a bénéficié à répétition de l'aide de l'Etat français. Ainsi, il a profité du regroupement familial, a obtenu une carte de séjour facilement et malgré un cursus universitaire raté, début 2015, il bénéficiait toujours d'un logement universitaire, d'une bourse mensuelle de 418 euros ainsi que d'une aide au logement de 199 euros.