Un imam salafiste, soupçonné d’avoir fraudé des dizaines de milliers d’euros de prestations sociales, est en garde à vue à Angers. Il n'aurait également pas déclaré près de 150.000 euros de revenus versés par l'ambassade d'Arabie Saoudite en France.
Un imam est en garde à vue dans les locaux de la police judiciaire d’Angers, soupçonné d’avoir perçu des dizaines de milliers d’euros de prestations sociales indues.
Selon les informations recueillies par Europe 1, cet homme a été interpellé mardi avec son ex-compagne, qui a depuis été remise en liberté. L’imam est interrogé par les policiers dans une enquête ouverte pour escroquerie et travail dissimulé.
Entre 2015 et 2018, il aurait perçu environ 40.000 euros d’allocations sociales alors que sur la même période il aurait bénéficié de 3.000 euros versés tous les mois par l’ambassade d’Arabie Saoudite en France, soit près de 150.000 euros non déclarés et dont la justification fait aussi l’objet de l’enquête, d’après les informations d’Europe 1.
A l’époque, cet homme de nationalité française était imam de la mosquée d’Allonnes, près du Mans. Considéré par les services de renseignement comme proche des milieux salafistes, il a quitté la Sarthe et s’était installé en Haute-Saône.