Lors d’une réunion avec les préfets de France, le ministre de l’Intérieur leur a demandé d’expulser 231 étrangers fichés au FSPRT pour radicalisation.
L’attaque contre le professeur de Conflans-Sainte-Honorine fait agir… Gérald Darmanin veut bel et bien faire face au problème de radicalisation dans l’Hexagone. De ce fait, le ministre de l’Intérieur s’est entretenu avec les préfets de France ce dimanche 18 octobre à 14h.
D’après les informations d’Europe 1, et ensuite de franceinfo, il leur a demandé d’expulser quelque 231 étrangers se trouvant dans le FSPRT ; le fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste. Parmi ces personnes fichées, 180 individus seraient déjà en prison et 51 seraient toujours en liberté sur le territoire français… Ils vont être arrêtés ce dimanche 18 octobre, relate Europe 1.
Visite au Maroc
Le ministre de l’Intérieur avait déjà entrepris son travail contre la radicalisation la semaine dernière, lors d’une visite à Rabat au Maroc. Il y avait rencontré son homologue marocain Abdelouafi Laftit. Les deux hommes avaient pu trouver un accord touchant à la sécurité nationale et à la lutte contre le terrorisme. Le Maroc s’engageait par ailleurs à accepter le rapatriement de neuf mineurs isolés marocains d’après les informations d’Europe 1. Gérald Darmanin essayera de trouver le même type d’accord lors de ses prochaines visites en Algérie et en Tunisie.
Le droit d’asile dans le viseur
Mais Gérald Darmanin ne s’attaque pas seulement aux radicalisés. Il remettrait aussi en cause le droit d’asile. Il va sans doute demander plusieurs avancements lors du conseil de Défense à l’Elysée qui se tient ce dimanche soir. Le ministre de l’Intérieur voudrait réclamer à ce que les dossiers des demandeurs d’asile - souhaitant obtenir le statut de réfugié en France - soient examinés plus attentivement.
Mieux, Gérald Darmanin veut définitivement en finir avec la protection des ressortissants de certains pays par la ville de Paris. D’après Europe 1, il voudrait que la capitale n’accorde plus sa protection de façon quasi-systématique.