Un professeur de lycée aurait été décapité à la suite d'un débat sur la laïcité à Conflans-Sainte-Honorine, dans les Yvelines.
Tout aurait commencé il y a une dizaine de jours par un débat sur la laïcité organisé par le professeur dans sa classe d’un étanlissement de Conflans.
Au cours de ce débat, le professeur a montré aux élèves des caricatures du prophète - permettant aux élèves gênés de quitter la pièce - provoquant la colère des plusieurs familles musulmanes de l’établissement.
Après des jours de crispations entre l’établissement et la famille, une note précisait lundi que la tension semblait être retombée mais insistait sur le profil d’un homme - qui n’avait pas d’enfant scolarisé dans l’établissement - particulièrement énervé.
Un professeur a été DÉCAPITÉ en pleine rue après avoir montré des caricatures de Mahomet ...
L'assaillant aurait crié allah akbar et serait fiché S pour radicalisation.
Ce vendredi, le professeur a été retrouvé décapité à Conflans-Sainte-Honorine. Le suspect qui a menacé la police avec un arme a finalement été neutralisé par les hommes de la BAC de Conflans. L'auteur a diffusé sur Twitter la photo de son forfait, avant que son compte ne soit rapidement suspendu.
Voilà pourquoi le professeur aurait été décapité selon ce père de famille d'une élève du collège. La communauté musulmane était mobilisée contre lui après une intervention qualifiée d'"islamophobe." #Eragnypic.twitter.com/8n5Leqz9nE
Un Tchétchène revendique l’attentat sur twitter (tweet supprimé) Visage flouté par FdeSouche
Un homme, enseignant de profession, a été retrouvé tué et décapité près d’un collège à Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines) vers 17 heures, indiquent des sources policières au Parisien-Aujourd’hui en France.
L'un des parents d'élève de la classe est directement responsable de la cabale délirante contre le professeur. Qu'on ne vienne pas nous dire que c'est un acte isolé ! Tout est prémédité ! #Eragnypic.twitter.com/dLuxlEnfrX
Et ça y est c’est parti... c’est de notre faute. Nous ne pouvons pas vivre avec ces gens là sans qu’ils nous massacrent. #Eragnypic.twitter.com/FLzwnlC249
D’après nos informations, la victime avait récemment donné un cours à ses élèves sur la liberté d’expression et avait montré les caricatures de Mahomet.
A l’origine de la fatwa contre le professeur d’histoire, le parent d’élève et fou d’Allah Brahim Chnina, et un certain Abdelhakim Sefrioui du Conseil des imams de France, fondateur du Collectif pro-Hamas et antisémite Cheikh Yassine.#ConflansSainteHonorine
..Une enquête est alors ouverte. Convoqué par la police le 12 octobre, Samuel Paty, déclare que cette collégienne n’a même pas assisté à ce cours, si décrié. Il dépose ainsi plainte à son tour en indiquant se sentir en danger.
Jean-Michel Blanquer: "La vidéo [du parent d'élève] était mensongère et faite pour aboutir à quelque chose probablement de violent" pic.twitter.com/dEiCm098z4
(…) Car Sefrioui s’est largement impliqué dans la montée des tensions.
(…) On le retrouve derrière le groupe terroriste Forsane Aliza, aujourd’hui dissous, avec qui il tentait de faire pression, en 2011 déjà, sur la proviseur du lycée de Saint-Ouen
(…) Le préfet de Seine-Saint-Denis à l’époque et le patron des renseignements généraux avaient tenté de lancer une procédure de déchéance de nationalité de l’intéressé d’origine marocaine, obtenue par mariage. Ils n’y sont pas parvenus. D’aucuns prétendent que la bienveillance dont il jouissait auprès des autorités marocaines avait empêché la France de le déchoir.
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Ce père de famille a également porté plainte contre l’enseignant le 8 octobre, puis refusé de venir à la convocation une semaine plus tard. En revanche, il est allé se plaindre auprès de la principale du collège, et était accompagné, ce jour-là, par un homme très impliqué dans la mouvance islamiste. Ce dernier, est, selon les informations d’Europe 1, actuellement en garde à vue.
Selon les tous derniers éléments de l’enquête, le père de l’élève à l’origine de la vidéo ne dit pas la vérité dans son message. En réalité, sa fille ne se trouvait pas dans la classe le jour où l’enseignant à montré la caricature aux élèves, et n’a même jamais eu cours avec la victime, ayant un autre professeur d’histoire. Peut-être avait-elle entendu parler de l’épisode des caricatures et l’a-t-elle raconté chez elle.