L’enquête sur l’attentat à la basilique de Nice progresse. Selon de nouvelles informations, le terroriste se serait rendu dans une mosquée niçoise juste avant de passer à l’acte.
Brahim A. tunisien âgé de 21 ans, était arrivé en Franc la veille de l’attaque dans la basilique Notre-Dame de l'Assomption, à Nice. Blessé lors de l’intervention de la police, il avait été interpellé avec, sur lui, un Coran, deux couteaux supplémentaires et deux téléphones.
Selon une information du Parisien révélée lundi 2 novembre, l'assaillant se serait également rendu dans une mosquée au matin du 29 octobre, quelques heures avant d’égorger trois chrétiens dans la basilique de Nice. Ramzan Magamadov, imam tchétchène en charge de la mosquée et président de l’association des musulmans du centre-ville (AMCV) a été entendu par la police en audition libre.
Contacté par Le Parisien, il assure avoir été « totalement transparent » avec les forces de l’ordre.
Un passage discret et une énigme
Absent lors de cette prière, qui commence habituellement vers six heures du matin, l’imam assure avoir interrogé tous les fidèles présents ce matin-là. Personne ne semble avoir remarqué l’assassin, dans une mosquée qui « accueille toutes les communautés ».
Pour les enquêteurs, reste une énigme à résoudre. Pourquoi, alors que la mosquée se trouve à un quart d’heure à pied de la basilique, Brahim A. s’est-il ensuite rendu à la gare de Nice, où il est resté plus d’une heure ?
A-t-il cherché à contacter des complices en France, en Tunisie ou ailleurs ?
Depuis l’attentat, six hommes ont été placés en garde de vue. Quatre d’entre eux ont été relâchés. Parmi les gardes à vues qui se poursuivent, un jeune tunisien soupçonné d’être arrivé en France en même temps que le terroriste, également en provenance de Lampedusa.