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david MIEGE
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23 décembre 2020 01:11

La situation toujours plus catastrophique de l’Afghanistan fait craindre aux autorités françaises une explosion du nombre de migrants afghans. Avec, en toile de fond, un islam radical presque incontrôlable.  

Selon un récent rapport, cité par Le Figaro dans une longue enquête consacrée à cette nouvelle menace migratoire, l’ONU estime à près de 16 millions les Afghans nécessitant une aide humanitaire. Un chiffre en nette augmentation, qui fait craindre aux autorités françaises une importante vague d’immigration afghane.

En cause, le pouvoir toujours plus grandissant des talibans, qui contrôlent un tiers du territoire, et le refus catégorique des pays voisins d’accueillir les réfugiés afghans.

Nettement moins attirés qu’auparavant par l’Allemagne, l’Angleterre et la Suède, c’est donc désormais vers les pays du Sud (France – Grèce – Italie) que se tourneraient les migrants. Une hypothèse confirmée par les derniers chiffres de l'Office de protection des réfugiés et apatrides (OFPRA) : depuis 2015, les demandes d’asile en provenance d’Afghanistan ont été multipliées par cinq. Ainsi, au camp de migrants de Saint-Denis – qui avait fait parler de lui place de la République, immédiatement après son démantèlement – près de 90% des occupants étaient afghans.  

Des migrants économiques souvent « radicalisés » 

Au-delà de ce seul facteur numérique, déjà inquiétant, l’origine et les convictions de ces réfugiés alarment également les autorités. Selon le chercheur Karim Pakzad, consulté par Le Figaro, « ce ne sont pas des réfugiés politiques, (…). Ils sont à la recherche d'une vie meilleure, donc leurs demandes d'asile sont souvent refusées ».

Ces migrants fuiraient donc davantage la pauvreté que le pouvoir taliban, dont ils partagent souvent certaines des vues, en plus d’appartenir à la même ethnie pachtoune. Jeunes et ruraux, éloignés des grandes villes afghanes, « ils sont imprégnés d'un islam très conservateur, très rétrograde, où les violences faites aux femmes sont considérées comme normales », affirme Karim Pakzad.

 « Souvent radicalisés », il leur serait par exemple impossible de tolérer « les caricatures du prophète Mahomet ». Nés et éduqués dans la violence d’une guerre ininterrompue depuis 1978, ces milliers de migrants représentent, pour le chercheur, « une bombe à retardement pour la France et l'Europe ».

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