Les habitants estiment que la mairie a capitulé devant une bande de dealers en fermant une crèche.
Le 4 janvier, ces dealers, qui s’étaient introduits dans le local d’une chaufferie proche de l’établissement pour se livrer à leur trafic, ont été délogés par la police. Une fois les policiers partis, les trafiquants de drogue, estimant avoir été dénoncés par les responsables de la crèche, étaient allés menacer le personnel de l’établissement. Des menaces de mort.
Mais aussi la menace de mettre le feu au bâtiment. Les dealers ont également frappé violemment contre les vitres. Terrorisée, la trentaine d’employés de la crèche décide alors d’exercer leur droit de retrait.
Avertie, la mairie va alors prendre une décision radicale. Le 5 janvier, elle ferme la crèche, jusqu’à nouvel ordre. (…) Pour de nombreuses familles, la municipalité a baissé pavillon devant les dealers. « C’est scandaleux ! Ce sont les dealers qui font la loi. Jamais on n’aurait dû fermer la crèche. Ce sont les habitants du quartier qui sont pénalisés », clame une mère de famille.
Une autre maman s’indigne : « La mairie bat en retraite contre ces racailles. Ce n’est pas au personnel et aux enfants de la crèche de fuir. Ce sont les dealers qui doivent quitter les lieux. Ils ne doivent pas avoir le dernier mot. »