Alors que Génération Identitaire se fait dissoudre en France par un Gouvernement, qui semble plus préoccupé de protéger l'idéologie globaliste et de rendre hommage à ses cultes (migratoire et sanitaire), que de s'occuper du bien-être du pays et de sa population, en Allemagne le parti Alternative pour l'Allemagne est mis officiellement sous surveillance des services spéciaux, pour ses critiques du confinement et ses déclarations contre la politique migratoire Open Border.
L'on ne touche pas aux nouveaux dieux, l'on respecte les cultes. Ou bien l'on vous détruit. C'est ça le nouveau totalitarisme global.
Chaque époque a son sacré, les migrants et le Covid sont les cultes du nouveau monde. Génération Identitaire vient d'être dissoudre par le Gouvernement pour, je cite :
« une idéologie incitant à la discrimination des individus à raison de leur non-appartenance à la nation française ou appelant à la haine, à la violence envers les ressortissants étrangers »
Autrement dit, l'immigration clandestine n'existe plus, il n'y a plus que des migrants, qui vont où ils veulent, quand ils veulent, qu'il faut accueillir et dont il faut s'occuper. La mission de l'Etat se réduit à cela. Rappeler les obligations de l'Etat de protéger les frontières et de faire appliquer la loi, qui établit une distinction entre immigration légale et clandestine, est donc une incitation à la discrimination et à la haine. Dans le nouveau monde.
Ce monde global déteste la nation, les pays, leur culture, il est en train de broyer les hommes et leurs traditions dans un magma inconsistant et informe, dans lequel surnage vaguement l'individu - sans racine, sans passé et sans avenir.
L'Allemagne, elle, s'attaque à un parti politique non-aligné et met Alternative pour l'Allemagne, après deux années d'enquêtes (qui n'ont pu aboutir à la dissolution du parti ...) sur écoute et va éplucher ses comptes. Pour la première fois depuis la Seconde Guerre mondiale, un parti politique en Allemagne fait l'objet d'une telle mesure : des politiciens officiellement sur écoute !
Comme l'explique le NYT, leur position est irrévérencieuse - souligner les effets catastrophiques pour le pays de la politique migratoire allemande des portes ouvertes et la gestion non moins calamiteuse de la crise du Covid, qui semble se réduire au confinement des populations, ce n'est rien moins que de l'extrême droite :
"The leaders of the AfD, as the party is known, routinely accuse Muslim immigrants of being criminals, attack the press and question democratic principles. During the coronavirus pandemic, AfD officials have taken part in protests that have at times turned violent."
Et ce journal, porte-parole quasi-officiel des forces globalistes, de faire le lien avec la décision concernant Génération Identitaire et la décision d'Orban de se retirer de la coalition, avec laquelle les divergences idéologiques devenaient de plus en plus flagrantes :
"News of the move came on the same day that France banned Generation Identity, a militant youth movement considered dangerous for its slick rebranding of neo-Nazi concepts, and as lawmakers in the European Parliament in Brussels forced the party of Hungary’s semi-authoritarian leader Viktor Orban out of the mainstream conservative group."
Le combat contre des forces, qui pourraient tenir un discours divergent, se renforce. Un monde global, un discours unique. C'est le nouveau totalitarisme global.
S'il n'y a plus de pensée alternative acceptable, c'est qu'il n'y a plus de pensée souhaitable. Tout ce qui est discordant est "d'extrême droite". La notion d'extrême renvoie toujours à la distance par rapport à un centre : quand le pouvoir est tenu par des néotrotskystes, que même l'Union soviétique de Staline avait combattus pour pouvoir installer un Etat, il devient très facile d'être qualifié d'extrême droite.