La destruction de cinq églises et chapelles du Maine-et-Loire n’est plus qu’une hypothèse. Fustigé par la droite, le projet a été qualifié par certains de “manœuvre antichrétienne”.
De nouvelles informations ont été communiquées, dans le cadre du projet de destruction qui pourrait concerner cinq églises et chapelles, situées à Segré-en-Anjou-Bleu, dans le Maine-et-Loire. Fustigé par de nombreux opposants, le projet a été qualifié de « manœuvre antichrétienne » par Helen Tardiveau et Jean-Eudes Gannat, candidats (EXD) aux élections départementales, révèle Le Courrier de l’Ouest.
Tous deux regrettent une décision qui « ne peut que nous indigner, surtout s’agissant de joyaux de notre patrimoine local. […] L’immense majorité des habitants du canton s’opposent à cette disparition programmée de ce qui constitue l’âme de nos paysages.
Subventions, souscriptions publiques, associations de bénévoles ; il y aurait de nombreuses manières de restaurer ces églises volontairement à l’abandon ».
Dans le même temps, alors que la décision semblait actée pour la municipalité, la fédération Patrimoine environnement fait preuve de davantage de prudence. Selon un premier communiqué, diffusé fin avril, celle-ci prévenait de « la décision imminente de la commune » de détruire les édifices religieux de La Ferrière-de-Flée, Marans, Louvaines, Saint-Joseph et du Pinelier.
Et d’ajouter que le maire de Segré et son prédécesseur avaient « affiché leur volonté de procéder à la démolition » de ces églises et chapelles. Des propos nuancés dans un nouveau communiqué, consulté par Le Courrier de l’Ouest le vendredi 7 mai.
On apprend ainsi que le record prêté au Maine-et-Loire en matière de destruction de monuments religieux « pourrait être prochainement conforté si devait être confirmée la menace qui pèse sur certaines églises et chapelles ».
La fédération précise que « des sources particulièrement sérieuses ont attiré notre attention sur le devenir de cinq églises et chapelles ».
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