Un autre viol perpétré par deux toxicomanes a eu lieu une semaine plus tard. Bizarrement, ces affaires n’ont pas suscité l’indignation qu’elles méritent de la part des milieux féministes. Est-ce parce qu’elle est survenue au cœur d’un quartier rebaptisé «Stalincrack» par ses habitants excédés, où migrants et toxicomanes envahissent l’espace public?
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D’ordinaire promptes à se saisir du moindre fait divers pour mettre en cause l’État et les politiques publiques et demander davantage de moyens, les associations féministes sont restées étrangement silencieuses.
Ainsi, Osez le féminisme a à peine réagi avec un simple tweet. L’association Nous Toutes, pourtant en pointe dans la dénonciation de la «culture du viol», n’a pas daigné non plus s’indigner.
Quant à la présidente de la Fondation des femmes, Anne-Cécile Mailfert, elle s’est émue, non pas des faits, mais du fait que la vidéo ait été partagée sur les réseaux sociaux. «C’est inhumain» a-t-elle commenté, réclamant son retrait (à juste titre).
Acharnées à demander qu’on nettoie les rédactions des «boys’ club» (espaces de conversation masculins) après l’emballement disproportionné de la «Ligue du LOL», les néoféministes gardent leurs indignations en poche dès que les faits interviennent dans les territoires perdus de la République.
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