30/05/2021
Nouvelle vidéo de @VisioMediaPress ou l'ont voit toute la violence de l'extrême-gauche : https://t.co/A63DRSWZuT
— Jeanne (@D4rc_) May 30, 2021
Paris : une procession organisée par le diocèse attaquée par des militants d’extrême-gauche [1/2] pic.twitter.com/PJM0gvjJJ9
Samedi boulevard du Ménilmontant (Paris), les quelque trois cents fidèles catholiques réunis pour honorer la mémoire de martyrs catholiques de la Commune ont été hués et violemment agressés. Le rassemblement, qui réunissait cinq paroisses de l’est parisien et plusieurs associations diocésaines, devait s’étaler sur 4km jusqu’à la paroisse Notre-Dame des Otages, le lieu même où, il y a 150 ans, 49 «otages», parmi lesquels dix religieux, avaient été fusillés par les fédérés, athéistes militants et anticléricaux.
Des familles, des personnes âgées, de jeunes scouts et enfants de chœur, quelques poussettes avec des bébés, «une simple procession familiale et bon enfant», rapporte de son côté l’un des organisateurs, au Figaro. Le point de départ avait été fixé au square de la Roquette, lieu de l’exécution de Mgr Georges Darboy, archevêque de Paris, le 24 mai 1871.
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La tension monte lorsque le cortège rencontre des «manifestants communards», munis de drapeaux rouges, qui tentent de couvrir le chant des fidèles par des slogans menaçants : «Tout le monde déteste les Versaillais ! À mort les fachos !» […]
Tandis que la procession persévère, elle est de nouveau interrompue quelques centaines de mètres plus loin, lorsqu’un groupe d’une vingtaine de jeunes cagoulés arrive à son tour.
«Ceux-là voulaient clairement en découdre, c’étaient des antifas», rapporte l'un des organisateurs au Figaro «Ils nous ont arraché les bannières des mains, ont mis à terre le drapeau du Souvenir français qu’ils ont piétiné, asséné des coups de poing aux paroissiens», rapporte l’organisateur. «Ils nous jetaient des poubelles, des bouteilles, même des barrières grillagées», raconte l’une des manifestantes.
Deux sexagénaires tombent au sol, un fidèle est sérieusement blessé au crâne. Il a été hospitalisé. (cf image disponible plus bas) […]
Les fidèles mettent un terme à la procession et se réfugient dans l'église la plus proche, Notre-Dame de la Croix. «On a attendu en priant, jusqu'à ce que la police nous exfiltre», raconte l'organisteur, qui évoque des enfants et mères de famille «sous le choc».
«Ce qui s’est passé est déplorable», a réagi Karine Dalle, responsable communication du diocèse de Paris auprès du Figaro. Conscient de toucher à un sujet «hautement sensible», et constatant que le programme de la journée avait été relayé sur des comptes et groupes Facebook d'extrême-gauche, le diocèse avait pourtant choisi de renforcer la sécurité de la marche. «Mais on ne s'attendait pas à une telle réaction, pour une procession purement religieuse», estime-t-elle, précisant qu'une plainte contre X va être déposée.
Déjà quelques jours auparavant, la basilique de Montmartre, perçue pour certains comme une atteinte au souvenir des victimes de la Commune, avait fait l'objet d'une intrusion des partisans de cette page de l'histoire qui soulève encore les passions.
Les fidèles mettent un terme à la procession et se réfugient dans l’église la plus proche, Notre-Dame de la Croix. «On a attendu en priant, jusqu’à ce que la police nous exfiltre», explique l'un des organisateurs au Figaro qui évoque des enfants et mères de famille «sous le choc».
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