Le président a annoncé mercredi 23 juin la mise en place de nouvelles mesures pour lutter contre la criminalité, en hausse aux États-Unis. Il était temps, note la presse conservatrice américaine, qui critique néanmoins l’importance donnée au contrôle des armes à feu.
“Les démocrates s’inquiètent de la hausse de la criminalité : si seulement ils avaient un président capable d’aborder la question de façon crédible”, ironise la très conservatrice National Review après les annonces de Joe Biden sur la lutte contre l’insécurité aux États-Unis.Le locataire démocrate de la Maison-Blanche a annoncé mercredi 23 juin la mise en place d’une politique de “tolérance zéro” vis-à-vis du trafic d’armes à feu.
Il a par ailleurs insisté sur le renforcement des effectifs des polices locales, précisant que des financements de 350 milliards de dollars (292 milliards d’euros), accordés dans le cadre de son plan de relance, peuvent être utilisés dans ce sens. Une avancée pour les conservateurs, qui insistent depuis plusieurs mois sur la nécessité d’investir dans les forces de l’ordre.
“C’est une bonne chose que le président ait remarqué l’augmentation de 30 % des homicides l’année dernière, c’est une hausse historique qui ne montre aucun signe de ralentissement”, concède le journaliste de droite Rich Lowry dans Politico. Pour lui, il est plus que jamais nécessaire d’augmenter le budget de la police, alors que les autorités se préparent à une vague de crimes estivale importante.
Mais, reprend Lowry, “Biden est à la tête d’un parti incapable de s’attaquer sérieusement à un problème qui exige de résister à la campagne intellectuelle et politique menée depuis des années par la gauche pour délégitimer les forces de l’ordre et le système judiciaire”. Le journaliste dénonce notamment l’appel du mouvement Defund the Police à “couper les vivres à la police”, accusée de racisme