De nouvelles manifestations contre le pass sanitaire et la vaccination obligatoire pour certains métiers se déroulent ce samedi 31 juillet dans la capitale française, tout comme dans beaucoup d'autres villes de France.
Une marche est partie du métro Villiers, dans le XVIIe arrondissement, en direction de la place de la Bastille.
Elle a réuni beaucoup de Gilets jaunes et notamment une figure de proue de ce mouvement, Jérôme Rodriguez, indique un correspondant de Sputnik sur place.
Un autre défilé devrait débuter près de la gare Montparnasse à l'appel de Florian Philippot, président des Patriotes. Ses participants entendent marcher en direction du ministère de la Santé.
Les manifestants chantent la Marseillaise et scandent «Liberté!» et «Macron, ton pass, on n'en veut pas!».
Les forces de l'ordre ont essayé d'arrêter le passage de la marche par le boulevard de Clichy.
Selon un correspondant de Sputnik, le rassemblement a été marqué par des tensions et l'utilisation de gaz lacrymogène en tête du cortège parti du métro Villiers.
La situation s'est calmée. Plus tard, sur fond de nouvelles tensions, les forces de l'ordre ont utilisé un canon à eau alors que certaines personnes ont commencé à jeter des bouteilles et des pétards.
La police a encore fait usage de gaz lacrymogène en tentant de disperser les manifestants sur le boulevard de Magenta.
Un correspondant de Sputnik, qui s'est retrouvé parmi les personnes touchées par les gaz, a bénéficié d'une assistance des street medics.
Au moins trois représentants des forces de l'ordre ont été blessés durant les rassemblements de ce samedi à Paris, relate BFMTV.
Selon l'agence France-Presse, plus de 3.000 policiers et gendarmes sont mobilisés pour encadrer les manifestants et sécuriser les lieux sensibles, une semaine après une tentative de protestataires d'atteindre les Champs-Elysées.
Les manifestations avaient rassemblé 161.000 personnes le 24 juillet dernier et 110.000 une semaine plus tôt.
La loi sur l'extension du pass sanitaire devrait entrer en vigueur le 9 août pour faire face à la flambée de contaminations au Covid-19 et son variant Delta. La loi doit d'abord être validée par le Conseil constitutionnel qui terminera son examen du texte d’ici le 5 août.