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david MIEGE
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24 juillet 2021 00:00

L’hydroélectricité est de loin la source d’énergie renouvelable la plus développée dans le monde et offre des avantages importants.

Elle est peu carbonée. Elle assure des puissances importantes et n’est pas intermittente. Elle permet de stocker l’énergie. Pour autant, elle ne bénéficie plus des faveurs des investisseurs, des gouvernements et des écologistes.

Une faute majeure. En France, il n’y a plus d’investissements faute de soutien public réservé à l’éolien et au solaire… Et pourtant la modernisation des équipements existants pourrait permettre d’augmenter fortement et durablement la production électrique «propre».

 

Pour atteindre les objectifs de réduction massive en quelques décennies des émissions de gaz à effet, l’hydroélectricité doit être privilégiée et les investissements dans cette filière considérablement renforcés. C’est ce qu’écrit l’Agence internationale de l’énergie (AIE) dans un rapport publié il y a quelques semaines et passé presque inaperçu. Bien plus en tout cas que les recommandations en faveur de l’éolien, du solaire et de la voiture électrique. Pourquoi? Les projets de barrages se heurtent à de nombreuses oppositions locales et ne sont pas soutenus par des lobbys politiques et économiques….

Pourtant, ils offrent une source d’électricité décarbonée abondante, fiable et compétitive. Il s’agit en outre d’investissements réalisés pour de nombreuses décennies. Ils devraient être prioritaires dans la transition énergétique et montrent comment les stratégies dans ce domaine sont peu rationnelles.

«Géant oublié»

L’hydroélectrique est en tout cas aujourd’hui et indéniablement «l’épine dorsale» de la production électrique bas carbone dans le monde pour reprendre l’expression de l’AIE. En 2020, elle a fourni près d’un sixième de l’ensemble de la production d’électricité, ce qui en fait la troisième source après le charbon et le gaz naturel. L’hydroélectricité répond à plus de 50% de la consommation nationale d’électricité dans 35 pays dont 28 dits émergents dont les populations cumulées représentent 800 millions d’habitants. Au cours des 20 dernières années, les capacités de production hydroélectriques ont augmenté de 70% dans le monde.

Mais l’hydroélectricité fait figure aujourd’hui de «géant oublié» de la production électrique bas carbone dénonce l’AIE. Les filières éolienne et solaire photovoltaïque suscitent une attention considérable même si leurs productions cumulées au niveau mondial sont bien inférieures à celle de l’hydroélectricité et si elles présentent de nombreux inconvénients dont l’intermittence et la faible puissance des installations.

 

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