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22 août 2021 10:05

Le traitement anti-Covid Ronapreve, à base d'anticorps artificiels, a été approuvé le 20 août au Royaume-Uni. Il est autorisé en France, mais uniquement «en prophylaxie» pour les personnes les plus à risques.

Le Royaume-Uni a autorisé le 20 août un traitement préventif contre le Covid-19 à base d'anticorps artificiels, le Ronapreve, destiné notamment aux personnes à risques. L’Agence britannique de réglementation des médicaments et des produits de santé (MHRA) souligne dans un communiqué publié à ce sujet qu’il ne s’agit pas d’un vaccin, mais d’un traitement de complément.

«Ce traitement sera un complément important à notre arsenal pour lutter contre le Covid-19, en plus de notre programme de vaccination», a indiqué le ministre britannique de la Santé, Sajid Javid, qualifiant la nouvelle de «fantastique».

Lorsqu’une personne a un système immunitaire trop affaibli pour répondre au vaccin en produisant ses propres anticorps, elle en reçoit d’autres, artificiels, conçus en laboratoire pour éviter que le virus ne pénètre et ne se fixe dans les cellules humaines.

Le produit a été développé par la société américaine Regeneron en partenariat avec le suisse Roche et doit être administré par injection ou par perfusion.

La BBC rappelle toutefois que le médicament coûte entre 1.000 et 2.000 livres sterling (entre 1.100 et 2.300 euros) pour un traitement. Tous les anticorps monoclonaux, qui sont un produit biologique et non chimique comme la plus grande partie des médicaments, sont difficiles et par conséquent chers à fabriquer.

Réduire le risque d’hospitalisation

La nouvelle a été accueillie avec enthousiasme par de nombreux experts.

«Ronapreve est une combinaison de deux anticorps qui, ensemble, empêchent le virus de se fixer aux cellules humaines et de provoquer une infection, et évitent la propagation de l'infection dans le corps une fois qu'une personne a été contaminée», a déclaré Penny Ward, médecin et professeure invitée au King’s College de Londres.

Selon elle, le traitement pourrait réduire le risque d’hospitalisation de 70%, ainsi que la durée de la maladie et prévenir la mort, s’il est administré le plus rapidement possible après les premiers symptômes.

Le professeur de médecine et d'épidémiologie à l'université d'Oxford Martin Landray a précisé pour sa part que c’était cette même «combinaison d’anticorps» qui avait été administrée à Donald Trump alors qu’il avait eu le Covid à l’automne dernier.

Le Ronapreve «combine deux anticorps qui se lient à différents endroits à la protéine de pointe du coronavirus, empêchant son absorption par les cellules et accélérant l'élimination du virus.»

Il a également justifié la combinaison de deux anticorps différents: si l’un était empêché par le virus de se lier à la protéine de pointe, l'autre serait efficace.

Autorisation préventive

En France, la Haute Autorité de santé (HAS) a annoncé le 6 août une «autorisation d’accès précoce» du Ronapreve pour deux usages distincts chez les patients qui n’ont pas développé «du fait de leur immunodépression une réponse vaccinale satisfaisante à un schéma complet de vaccination […] et appartenant à l’un des sous-groupes à très haut risque de forme sévère», comme les receveurs de greffe ou les sujets porteur d’un déficit immunitaire primitif.

La pré-exposition, qui vise à traiter une personne non contaminée pour la protéger d’une éventuelle contamination, et la post-exposition, qui consiste à traiter une personne parce qu’elle est cas contact afin qu’elle ne développe pas le Covid ou évite la forme sévère de la maladie.

L’accès précoce est une procédure qui permet à certains patients de bénéficier d’un médicament avant qu’il ne reçoive une autorisation de mise sur le marché. Il est octroyé par la HAS sur la base d’un avis scientifique de l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), qui évalue le rapport bénéfice-risque présumé des médicaments.

«L’ANSM atteste de la forte présomption d’efficacité et de sécurité du médicament Ronapreve», avait indiqué l’Agence dans son avis.
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