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david MIEGE
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31 août 2021 17:10

En pleine crise sanitaire, Jean-Frédéric Poisson, président de VIA, la voie du peuple, dénonce les mesures gouvernementales qui permettent de créer un nouvel homme soumis aux délires économiques, matérialistes et idéologiques de notre temps. Tribune.

À l’occasion de la rentrée scolaire, le ministre de l’Éducation nationale a effectué sa traditionnelle conférence de presse. Certes, les mesures sanitaires, toujours cafouilleuses et oppressantes, sont encore là, sur fond d’incitation sans alternative à la vaccination. Et plus graves encore, ces mesures qui remettent en cause la primauté de l’autorité parentale sur l’enfant, laissant le jeune isolé face à la pression ambiante, aux injonctions des « grands » et aux jugements de ses camarades sur ses choix sanitaires concernant le Covid.

Une autre liberté est elle aussi gravement mise en danger : la liberté de l’enseignement. Une véritable remise en cause du monopole de l’État sur l’éducation et une plus grande autonomie des chefs d’établissements permettraient de développer des projets spécifiques indispensables au pluralisme scolaire.

Jean-Michel Blanquer, au contraire, souhaite proposer un projet uniformisateur imposé par l’école de la République et chapeauté par un « Conseil d’évaluation de l’École » chargé de noter les établissements. Cette mesure de mise sous tutelle est renforcée par la loi dite « contre les séparatismes », promulguée au cœur de l’été, qui soumet l’école à la maison ainsi que les écoles libres hors contrat au diktat d’une autorisation préalable des pouvoirs publics. À travers cette loi, l’égalité des chances qui passe avant tout par la possibilité pour les parents de choisir l’éducation de leurs enfants, est tout bonnement remisée au placard par le gouvernement.

 

À ce volet liberticide s’ajoute très logiquement un programme progressiste à peine camouflé sous les oripeaux d’une éducation classique et humaniste. Chaque orientation ministérielle démontre une volonté de faire de l’élève un futur bon citoyen du monde, consommateur soumis à des contingences sans transcendance. L’ensemble de son intervention est émaillé d’une vision idéologique aux antipodes de notre conception de l’instruction.

Sa priorité est d’insister sur la « justice sociale », s’incarnant dans une grande campagne sur la laïcité, seul principe à même selon lui de nous permettre de « vivre ensemble ». Notre ministre ne semble malheureusement pas avoir compris que l’école était devenue, à cause d’un laïcisme exacerbé, un espace vide et un terreau propice aux radicalismes, Islam en tête. Là où l’apprentissage de l’amour de la France et la transmission de l’héritage civilisationnel européen et chrétien pourraient permettre d’enrayer les communautarismes et participer à refonder l’unité nationale.

Nous aurions souhaité que l’accent soit mis en priorité sur l’acquisition d’une culture française, de l’Histoire de nos ancêtres, et la mise en place de coefficients supérieurs pour la langue française.

Dans la suite de son intervention, Jean-Michel Blanquer a prôné une « ouverture d’esprit des élèves sur le monde » par l’acquisition d’une « culture universelle ». Pourtant, nous aurions souhaité que l’accent soit mis en priorité sur l’acquisition d’une culture française, de l’Histoire de nos ancêtres, et la mise en place de coefficients supérieurs pour la langue française.

Le ministre a également évoqué le déracinement de la jeunesse et a vanté judicieusement l’apprentissage des langues antiques permettant de puiser au plus profond de notre civilisation pour nourrir leur « besoin d’ancrage ». Cependant, il a ensuite lié ce besoin aux « changements et transformations » qui impactent le pays, c’est-à-dire au multiculturalisme contre lequel il ne semble pas vouloir lutter. Un « en même temps » qui ne fait pas bon ménage !

Là où nous souhaitons une école qui transmette un savoir capable d’emmener nos enfants à acquérir une autonomie de pensée, ce programme semble au contraire vouloir rééduquer la nation : instauration d’une nouvelle « consommation culturelle » par la mise en place d’un passe culture, création d’éco-délégués dans les écoles pour « éduquer les élèves au développement durable », incitation aux voyages dans les seuls pays européens dans le cadre du programme Erasmus pour contraindre les étudiants à accepter la « nouvelle réalité » d’une Europe fédérale…

Autant de dispositions permettant de créer un nouvel homme soumis aux délires économiques, matérialistes et idéologiques de notre temps. Cette rentrée n’a donc rien d’une rentrée normale, car la vision de l’éducation de Jean-Michel Blanquer porte un projet inacceptable, en totale opposition avec l’instruction classique française.

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