Ce lundi 09 août, Emmanuel Abayisenga, le réfugié rwandais qui avait incendié la cathédrale de Nantes, s'est présenté dans une gendarmerie de Vendée en affirmant avoir tué le prêtre qui l'avait accueilli dans sa communauté à Saint-Laurent-sur-Sèvre (Vendée)
Emmanuel Abayisenga, réfugié rwandais arrivé en France en 2012, s’est présenté ce lundi matin à la gendarmerie de Mortagne-sur-sèvre en Vendée. Il a affirmé aux forces de l’ordre avoir sauvagement tué un prêtre de 60 ans.
Ce dernier l’hébergeait dans la communauté des montfortains de Saint-Laurent-sur-Sèvre depuis l’année dernière. Celui qui avait reçu en 2019 une obligation de quitter le territoire français (OQTF) avait déjà fait parler de lui en juillet 2020.
Emmanuel Abayisenga était en effet à l’origine du terrible incendie qui avait touché la cathédrale de Nantes. Simple bénévole de la paroisse, il avait été placé sous contrôle judiciaire. Contacté par Valeurs actuelles, le ministère de l’Intérieur a affirmé que Gérald Darmanin allait se rendre sur place.
Un réfugié rwandais s’est présenté ce lundi matin à la gendarmerie de Mortagne-sur-Sèvre en Vendée pour reconnaître l’assassinat du prêtre dont le corps a été découvert à Saint-Laurent-sur-Sèvre, écrit Valeurs actuelles.
Comme l’a confirmé sur Twitter le Président du groupe Les Républicains (LR) au Sénat, Bruno Retailleau, il s’agissait du Père Olivier Maire, supérieur de la communauté des frères missionnaires montfortains.
Une première demande de droit d’asile, déposée dès février 2013, est rejetée par l’Office français de protection des réfugiés et des apatrides (Ofpra) le 28 janvier 2015.
«Les agents chargés d’examiner son dossier ont considéré que ce migrant, né en janvier 1981 dans le sud du Rwanda, n’était pas en danger dans son pays», assure une source informée.
Celle-ci précise que «l’instruction a été menée par des spécialistes de la région qui ont soigneusement analysé le récit de sa trajectoire personnelle».