En miroir, beaucoup de blancs sont partis des quartiers populaires, parce qu’ils ne se reconnaissaient pas dans le mode de vie des populations immigrées.
Ainsi, Madeleine, une habitante du Val-Fourré, à Mantes-la-Jolie, raconte : “Pensez donc ! Tout est halal, là-bas. C’est rien de ce que je mange.
Et puis il y a les jeunes qui y traînent devant toute la journée”. À la lecture du livre, on se dit donc ; “remplacement, non. Il s’agit d’abord d’un grand évitement entre des personnes parquées et d’autres, qui se sentent parfois fragilisées”.