«Je vois plus de jeunes femmes qui portent le voile intégral. Le niqab n’est pas le bienvenu dans notre pays. J’ai dû faire un rappel à la loi», Hugues Moutouh, préfet de l'Hérault dans #LaMatinale pic.twitter.com/Betcq8X5cZ
— CNEWS (@CNEWS) October 6, 2021
Le préfet de l’Hérault s’attaque au port du voile intégral dans les lieux publics. Hugues Moutouh, tient à rappeler qu’en vertu des dispositions de la loi, il est interdit de porter, dans les lieux publics, une tenue destinée à dissimuler le visage, de type burqa ou niqab.
A Montpellier, des femmes très jeunes, portant le voile intégrale sur la voie publique, ont été repérées par le préfet de l’Hérault, qui rappelle à l’ordre.
«Le niqab n’est pas le bienvenu dans notre pays. J’ai dû faire un rappel à la loi», a expliqué Hugues Moutouh, préfet de l’Hérault, dans la Matinale de CNEWS ce mercredi matin.
Pour certains spécialistes, des femmes ont trouvé un moyen légal de contourner la loi, en remplaçant le niqab par le voile, associé au masque sanitaire.
«On voit bien qu’il y a une forme de résistance de certaines femmes à la loi d’interdiction, qui utilisent tous les prétextes, notamment l’obligation ou la recommandation de porter un masque sanitaire pour à nouveau revêtir le niqab ou la burqa», estime Georges Fenech, consultant CNEWS.
Le préfet de l’Hérault a annoncé, dès cette semaine, le renforcement des contrôles de police.
La loi n°2010-1192, promulguée le 11 octobre 2010 et toujours en vigueur, prévoit que les personnes contrevenantes sont passibles d’une amende de 150 euros ou d’un stage de citoyenneté. En outre, toute personne obligeant une femme à dissimuler son visage risque 1 an de prison et 30.000 euros d’amende.