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david MIEGE
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14 décembre 2021 14:04

Alors qu’on se dirige certainement vers une sortie du nucléaire en Belgique, les arguments écologistes surprennent au-delà de nos frontières. Une séquence du co-président d’Ecolo sur LN24 fait le buzz sur la toile.

L’argument de Jean-Marc Nollet est le suivant: la création de deux centrales au gaz qui doit compenser la sortie du nucléaire ne produira pas davantage de CO2. Pourquoi ? Car le calcul des émissions de CO2 du secteur de l’énergie se fait à l’échelle européenne. Construire des centrales à gaz dernier cri n’est pas problématique si dans le même temps, la Pologne, par exemple, se décide à sortir du charbon. La Belgique ne doit donc pas faire d’effort ? « Si bien sûr, mais dans les secteurs qui ne sont pas comptabilisés au niveau européen ».

Cette séquence d’hier de Jean-Marc Nollet sur LN24 a passé nos frontières pour être massivement repartagée sur les réseaux sociaux. La vidéo dépasse les 240.000 vues et suscite l’indignation des pro-nucléaires, qui profitent de l’occasion pour démonter l’analyse des écologistes.

Cet argument quelque peu tiré par les cheveux est le même que celui de la ministre fédérale de l’Energie Van Der Straeten (Groen). Une autre séquence tirée de l’émission Villa Politica sur la VRT, où elle déclare que la construction de nouvelles centrales à gaz ne provoquera pas de hausse de CO2, a aussi été épinglée sur les réseaux sociaux.

[...]

 

Bras de fer européen

Avec cette « fuite de carbone », une hausse des émissions

en Belgique ne sera donc in fine pas toujours compensée par d’autres acteurs au niveau européen. Il s’agit d’un large débat. Bruxelles tente actuellement de renforcer le marché du carbone et de l’étendre le plus largement possible.

Enfin, une lutte intra-europénne se joue actuellement pour qualifier l’énergie nucléaire de « verte ». Là aussi, d’énormes quantités d’argent sont en jeu. La France plaide en faveur de l’atôme avec plusieurs pays d’Europe de l’Est et s’oppose dans ce dossier à l’Allemagne qui a entériné sa sortie du nucléaire. Si la Belgique acte également sa sortie, nul doute qu’elle rejoindra ce club formé de nos voisins allemands, de l’Autriche, du Luxembourg, du Danemark et du Portugal.

SOURCE

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