Au cours d’un débat public, des défenseurs de l’environnement, des pêcheurs et des scientifiques se sont prononcés en faveur d’un report du projet d’installation d’éoliennes flottantes en Méditerranée, relate Le Figaro.
Ils sont vent debout contre ce projet. Des milliers de participants au débat public sur l’installation d’éoliennes flottantes en Méditerranée ont demandé le report de ce projet afin de mieux étudier ses effets sur l’environnement, rapporte Le Figaro.
D’une manière générale, ce débat – auquel ont participé des « personnes de tous âges » du 12 juillet au 31 octobre derniers – a fait émerger une « demande » d’un « plan d’actions clair et financé pour inciter à la sobriété énergétique », indique également la Commission particulière du débat (CPDP).
« Les énergies renouvelables créent de l’emploi »
« Faire des énergies renouvelables, oui, mais à condition que l’on baisse drastiquement les consommations les plus énergivores (transport, chauffage/climatisation, alimentation… ) », résume dans les colonnes du quotidien le président de cette commission, Étienne Ballan.
D’autre part, alors que le gouvernement prévoit l’attribution dès 2022 de deux premiers parcs d’éoliennes flottantes en Méditerranée, de nombreux participants au débat ont demandé un report de cette date afin de profiter notamment du retour d’expérience de trois parcs pilotes d’éoliennes attendus en 2022-23 au large de Gruissan et Leucate (Aude) et de Port-Saint-Louis-du-Rhône (Bouches-du-Rhône).
De son côté, citée par le quotidien, la ministre de la Transition écologique Barbara Pompili a défendu le calendrier gouvernemental à Marseille lors d’une réunion publique : «Les énergies renouvelables créent de l’emploi et des filières en France. Prendre du retard là-dessus, cela fera tout simplement que l’on va se retrouver à devoir acheter des composants à l’étranger. »
Au cours du débat, seuls l’État, le gestionnaire du réseau électrique RTE, les régions et une partie importante de la filière industrielle, ont défendu le calendrier souhaité par le gouvernement, avait expliqué Étienne Ballan fin octobre. En revanche, défenseurs de l’environnement, pêcheurs, scientifiques, élus locaux ou plaisanciers se sont prononcés en faveur d’un report.