La mort du général Qassem Soleimani dans une frappe de drone américaine en 2020 n’a fait que renforcer le mouvement de résistance aux États-Unis dans la région, a déclaré ce samedi 1er janvier le guide suprême iranien, Ali Khamenei.
"La bénédiction par le sang de notre cher général Soleimani a rendu le mouvement de résistance plus prospère et empli d’espoir qu’il y a deux ans", a écrit l’ayatollah sur sa page Twitter.
Les autorités de la République islamique utilisent le terme "mouvement de résistance" pour désigner l’ensemble de leurs alliés et des forces pro-iraniennes opérant dans la région.
Selon Ali Khamenei, les "ennemis" croyaient que "tout était fini" après la mort de M.Soleimani. "Or, aujourd’hui les États-Unis ont fui l’Afghanistan. Les ennemis sont embourbés en Syrie, au Liban et en Irak", insiste le religieux.
Assassinat de Soleimani
L’un des plus importants commandants du Corps des Gardiens de la révolution islamique, le général Soleimani, a été tué à l’aéroport de Bagdad le 3 janvier 2020 avec neuf autres personnes, dont Abou Mehdi al-Mouhandis, numéro deux du Hachd al-Chaabi, une coalition de paramilitaires pro-Iran désormais intégrés à l’État irakien.
L’opération a été réalisée sur l’ordre du Président américain de l’époque, Donald Trump. Or, à la veille du deuxième anniversaire de son accession au pouvoir, Téhéran fait aussi porter la "responsabilité" de la frappe à l’administration actuelle de Joe Biden.
Vendredi 31 décembre, l’Iran a inauguré une semaine de commémorations de la mort du général Soleimani.
> lire aussi : l'histoire d'un assassinat politique