La réélection de Macron est loin d'être une grande victoire politique, c'est plutôt la bataille remportée par le système globaliste actuel contre les populations. Après une manipulation médiatique sans accrocs, Macron passe, certes, mais pas pour ses idées, alors que Marine Le Pen continue à augmenter son score.
Et son quinquennat s'annonce mouvementé : pendant qu'il dîne royalement à La Lanterne, deux morts à Paris, pour ne pas avoir obtempéré aux forces de l'ordre, inaugurent ce quinquennat - pour que surtout rien ne change.
Il devait être réélu, il l'a été. Comme le note d'entrée de jeu Ouest France, c'est une victoire modeste. Le taux de participation est en baisse et surtout le résultat de Marine Le Pen, alors que tous les médias main stream tournaient en boucle le fameux "barrage", qui dépasse les 40%. Ca, c'est une réelle victoire dans ce contexte.
Il est également intéressant de noter que Macron, en tant que tel, bénéficie d'un soutien assez faible. 56% de ses électeurs ont voté non pas pour lui, mais "contre" Marine Le Pen et seulement 33% soutiennent ses propositions politiques.
Autrement dit, c'est un Président sans véritable soutien populaire qui reste à l'Elysée, un Président qui est là grâce au soutien, en revanche indéfectible, des milieux globalistes et des médias affiliés. Et dès la première soirée, les tensions sont montées, deux morts ont inauguré ce quinquennat, pendant que Macron évitait le bain de foule et dînait en privé à La Lanterne.
Nous sommes repartis pour un tour. Encore des manifestations, encore des affrontements ... et quelque chose va-t-il changer ?
Au moins, il serait bon de le mettre en défaut lors des prochaines élections législatives. Mais il est surtout urgent que les Français comprennent, que l'on ne change pas de système idéologique par les élections. L'on peut modifier le cours politique à l'intérieur d'un même système idéologique, mais on ne peut pas le remettre en cause, en suivant les règles qu'il établit.
Publié par Karine Bechet-Golovko