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david MIEGE
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30 mai 2022 17:55

La facture des ménages ne devait pas être impactée : le bouclier tarifaire annoncé en septembre 2021 par l’ancien Premier ministre, Jean Castex, devait permettre de geler les tarifs du gaz et de l’électricité sur la durée.

Côté électricité, ce dispositif devait permettre de limiter la hausse des tarifs à 4%, au lieu des 44,5% qui ont été calculés par la Commission de régulation de l’énergie (CRE). Et pourtant…

C’est ce même organisme qui, le 31 mars dernier, dans une délibération rendue publique, explique que les Français devront mettre la main à la poche, dans le cadre d’un rattrapage tarifaire. […]

En pratique, en évitant d'augmenter leurs tarifs ces derniers mois, les fournisseurs d'électricité ont avancé de l'argent. Cet argent doit leur être rendu l'année prochaine selon la CRE. Selon le Parisien, les petits fournisseurs d'électricité - qui comptent moins d'un million d'abonnés - ont déjà reçu un premier versement de l'État, de 13,86 euros pour chaque mégawattheure (MWh) vendu.

Pour les gros fournisseurs, les autorités françaises ont demandé à titre exceptionnel de réaliser un décalage sur leur trésorerie. Ce décalage ne pourra être comblé qu'en 2023, à l'aide d'une hausse des tarifs de 8% sur la facture des ménages.
 

 

De quoi irriter les associations de consommateurs, alors que la Première ministre, Élisabeth Borne, avait fait du pouvoir d'achat l'un des piliers de son mandat.

"La CRE choisit une fois encore d’augmenter les prix pour que les fournisseurs puissent réaliser des marges confortables, critique François Carlier, délégué général de la Consommation, logement et cadre de vie (CLCV), dans les colonnes du Parisien. Tout ça sur le dos des ménages, et à cause d’un mauvais pari."

Selon une source gouvernementale, citée par le Parisien, ce rattrapage pourrait être lissé sur deux ou trois ans. 

La Dépêche

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