L’information à retenir est évidemment la prorogation du passe sanitaire européen le 23 juin, sans débat parlementaire et à l’initiative de la Commission.
Cette prorogation était prévue depuis plusieurs semaines, mais elle semble donner lieu à d’intenses négociations entre les Etats-membres et la Commission sur le degré de liberté que ces Etats conserveront à l’avenir en matière de lutte contre le COVID. Il faudra suivre ce point attentivement, puisque tout le monde a bien compris que l’objectif de la Commission est de “confisquer” un maximum de pouvoir sur ce sujet devenu central dans la mise en oeuvre du Great Reset.
Rappelons que le passe sanitaire européen ne régit que les déplacements entre Etats-membres, et ne dispense pas chaque Etat d’adopter, dans le cadre de ses frontières, une législation propre sur le sujet.
Cette prorogation doit-elle nous désespérer ?
Certes, nous nous souvenons tous que, lors de son lancement, le passe sanitaire avait été “vendu” aux opinions publiques comme transitoire et éphémère. Nous avons été de ceux qui, dès le début, avaient soutenu que ce passe sanitaire reposait sur une logique industrielle qui le rendrait durable et incontournable. Le cartel de la presse subventionnée jugeait alors qu’il s’agit de “complotisme”. En fait de complotisme, nous avions simplement un temps d’avance sur l’actualité.
Mais, dans ce malström, il reste une bonne nouvelle : la Commission a commis l’erreur d’écrire noir sur blanc que le passe sanitaire vise à inciter à la vaccination, et non à prévenir la propagation de l’épidémie. Cette précision met à terre toute la doctrine du Conseil d’Etat français sur le sujet. On se rappelle que ce Conseil a soutenu que le passe sanitaire ne portait pas d’atteinte disproportionnée aux libertés parce qu’il limitait les contagions, et qu’il n’était en rien une obligation vaccinale déguisée.
Patatras ! il faudra aller se brosser, cette fois, pour le soutenir.
Ne manquez pas les épisodes suivants : demain, la question de la complaisance d’Ursula von der Leyen vis-à-vis de Pfizer, jeudi, la question de la vaccination obligatoire des enfants, vendredi, le sujet sensible de la surveillance numérique.
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